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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 11:48
Le Premier Ministre Duncan met à nu les défaillances de la communication autour des activités de repositionnement de la Côte d'Ivoire

Pas heureux le Premier Ministre Daniel Kablan Duncan quand il annonçait en présence de M.Guy M'bengue et des invités qui assistaient à la remise du rapport sur le Doing Business pour l'atteinte des points relatifs au Millenium Corporate Challenge (Mcc)qui ouvre le marché américain aux produits africains, qu'il y a un manque de communication autour des activités du gouvernement ivoirien. Il a estimé que lui et son gouvernement, sous l'impulsion du Président Ouattara, avait travaillé. Fortement. Pêle-mêle, il a cité la liberté d'information, la liberté politique et d'autres axes dont les voyants sont encore au rouge. Pourtant, que de travail abattu par la Côte d'Ivoire d'Alassane Ouattara pour faire bonne figure devant la communauté internationale sur bien de dispositions. Quel est le véritable baromètre d'évaluation, secret, qui permette l'inscription de la Côte d'Ivoire sur la liste clean du Mcc ? Seuls ceux qui décident sur ce marché ont la vérité. En dépit des morts causées par son entêtement à violer les règles élémentaires de la démocratie, le Fpi n'a jamais accepté de reconnaître ses torts et demander pardon aux Ivoiriens. En retour, Affi N'guessan élargi provisoirement profite bien de sa relative liberté pour insulter la conscience collective. Apparemment, ceux qui décident au Mcc ne savent pas que M. Affi N'guessan, le président du Fpi est sorti de prison et qu'il sillonne tranquillement le pays sans anicroche. Il se permet, avec le soutien de Justin Koua, le président des jeunes de ce Parti xénophobe et sectaire, de menacer le pouvoir. Les actions de déstabilisation dont l'opération des Nations Unies s'est faite écho ne sont pas aussi parvenues aux décideurs du Mcc. Les journaux proches de l'opposition du Fpi paraissent chaque jour et ne s'embarrassent pas de fioriture pour brocarder le pouvoir, écrire toutes sortes d'insanités sur un pays que les dirigeants du Fpi disent aimer plus que les autres ivoiriens. Cela n'est pas su et la liste sera longue que d'énumérer les actions menées par l'opposition à travers les journaux dits bleu. Que veut-on du Président Alassane Ouattara ? Qu'il demande la libération de Laurent Gbagbo en crachant sur les 3000 Ivoiriens au moins massacrés par les partisans de Laurent Gbagbo ? Les décideurs du Mcc et avec eux, des religieux chrétiens, partisans encagoulés de Laurent Gbagbo, ont une idée de la réconciliation nationale ; élargir tous les tueurs et les absoudre de leurs crimes. Cela ouvre les portes du Mcc. Mais, et c'est là que le Premier Ministre a raison, ces décideurs ne savent pas et il y a un déficit communicationnel autour des activités et initiatives du gouvernement ivoirien. C'est là que le bât blesse quand on sait qu'il existe un service que l'on appelle le centre ivoirien de communication gouvernementale (Cicg).Que fait au juste ce service crucial rattaché a la Primature ? Rien. La preuve, les propos du Premier Ministre Daniel Kablan Duncan. Et quand un service ne fonctionne pas comme cela se doit, on prend les responsabilités qui s'imposent. Dans le cas précis, il ne suffit pas de relever la défaillance, il s'agit de confier ce service stratégique à une compétence (et Dieu sait qu'il y en a dans ce pays) qui saurait saisir la plénitude de la mission dévolue au Cicg. En fait, les Ivoiriens présents en Côte d'Ivoire n'ont même pas une réelle lisibilité de l'action du gouvernement.. La communication restreinte autour des activités du Président de la République est privatisée et a la charge d'une maison de communication qui ne mène pas large. On préfère tirer profit des gros budgets alloués et pavoiser. Non, la Côte d'Ivoire ne mérite pas cette méchanceté de la part de ses fils. Les propos du Premier Ministre ont résonné comme un désaveu pour le Cicg. On comprend au mieux la souffrance du Président Alassane Ouattara. Il est vraiment seul à vouloir du bien pour ce pays. Après la sentence rendue par le PM, les Ivoiriens s'attendent à une décision. Quand un responsable n'assume pas, quelle que soit sa beauté, on le débarque !

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