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10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 15:58

Cameroun: Les syndicats exigent une nouvelle revalorisation du SMIG

 

 

Actuellement fixé à 36 270 Francs Cfa, ces organisations qui ont donné une conférence de presse à Yaoundé, ce week-end demandent que ce taux soit désormais fixé 62000 Francs Cfa.





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Les syndicats camerounais jugent le salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) du Cameroun, actuellement fixé à 36 270 Francs Cfa, très insignifiant. Au cours d'une conférence de presse donnée à Yaoundé le week-end dernier, ces derniers exigent des autorités, une révision du code du travail, l’augmentation du salaire minimum à 62 000 Francs Cfa et l’harmonisation de l’âge de départ à la retraite. «Le code du travail du Cameroun doit être revu parce que la politique même en matière du travail a changé. Nous sommes dans un couloir de l’émergence et il est important qu’on s’accorde sur les moyens d’y arriver», explique Jean Marie Zambo Amougou, Président de la Confédération syndicale des Travailleurs du Cameroun.

Les quatre centrales syndicales qui ont participé à cette rencontre à savoir: la Confédération syndicale des Travailleurs du Cameroun, la Centrale syndicale du secteur public, l’Union Syndicale des travailleurs libres du Cameroun et la Confédération des Syndicats autonomes du Cameroun demandent entre autres: la Réforme de la Sécurité sociale, le rétablissement des salaires à la fonction publique, l’exonération des impôts sur les indemnités de fin de carrière et le paiement des Droits sociaux des ex-employés des 49 sociétés d’Etat.

Les syndicalistes donnent aux autorités jusqu’au 31 décembre 2014 pour l’application de ces mesures négociées et validées par la Commission Nationale consultative du travail et le comité de concertation et du suivi du dialogue social. Si ce délai n’est pas respecté, les syndicalistes promettent de passer à l’action en boycottant les cérémonies officielles. «On va commencer par des boycotts à toutes les invitations que le gouvernement va faire, à commencer par la présentation des vœux au Chef de l’Etat», menace Jean-Marc Bikoko, président de la Centrale syndicale du secteur public au micro de Radio Equinoxe. La confédération syndicale internationale était représentée à cette conférence de presse.

 



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