Le choix d’opter pour le Sénégal
"Ça faisait longtemps que le Sénégal me suivait et faisait le forcing. J’ai réfléchi et je me suis dit qu’à 24 ans, j’avais déjà suffisamment perdu de temps. Quand, pendant les trêves, tu vois tous tes coéquipiers rejoindre leur sélection et que toi tu restes, presque seul, au club, c’est pesant. J’ai perdu trois ans, peut-être quatre, en équipe nationale. Je les avais tellement fait attendre. A partir du moment où c’est devenu clair pour moi, j’ai foncé et j’étais libéré d’un poids. Aujourd’hui, je suis bien dans ma tête."
"Des regrets ? Absolument pas. Je suis très fier de porter le maillot du Sénégal. On attend beaucoup de moi là-bas. Et au-delà de ça, c’est une décision qu’on a prise en famille. On s’est concerté pour faire ce choix. Je savais que c’était le bon. Pour moi, c’est important que, quand je rentre à la maison, ma famille soit fière de moi, qu’on discute et qu’on soit cohérent, car je lui dois une partie de ma carrière."