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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 10:27

Cameroun : DUEL NINTCHEU-NKILI À L'ASSEMBLÉE NATIONALE À PROPOS DES AVIONS CHINOIS LE JEUDI 26 JUIN 2014. :: CAMEROON

Cameroun,Cameroon : DUEL NINTCHEU-NKILI À L'ASSEMBLÉE NATIONALE À PROPOS DES AVIONS CHINOIS LE JEUDI 26 JUIN 2014.Questions du député NINTCHEU Jean Michel au Ministre des TransportsRobert NKILI

La Camair-co à laquelle vous faites allusion connait une instabilité chronique proche du chaos managérial avec pas moins de 4 directeurs généraux en 3 ans. Pire elle est devenue un véritable gouffre financier, une espèce de tonneau des Danaïdes pour l’argent du contribuable et surtout un grand champ d’expérimentation de toutes sortes de malversations par la maffia gouvernementale. L’affaire des avions chinois MA 60 en est une parfaite illustration.

En effet courant 2011 le gouvernement camerounais a négocié avec la chine l’achat de 2 aéronefs MA 60. Aucun avis d’appel d’offres, aucun appel à manifestation d’intérêt n’avait été lancé à cet effet. Le 4 juillet 2012, faisant fi du scepticisme et des interrogations des experts Camerounais en aéronautique civile, vous vous êtes montré particulièrement euphorique aux côtés de XUE BO, Vice Président d’AVIC International Holding, au sujet de la future acquisition de ces avions MA60 au point de parler de la générosité des chinois qui promettaient de nous livrer 3 avions pour le prix de 2, le 3ème devant être mis à la disposition de l’armée de l’air Camerounaise.

Le 11 novembre 2013 le ministre de l’économie de la planification et de l’aménagement du territoire en votre présence, a procédé à la signature d’un accord cadre d’un prêt préférentiel d’un montant de 34, milliards 400 millions avec l’ambassadeur de chine au Cameroun pour l’achat de 2 MA-60 pour le compte de Camair-co.

Monsieur le Ministre,
Pouvez-vous expliquer à la représentation nationale pourquoi le Cameroun achète 2 avions à plus de 34 milliards alors que le prix unitaire publié par le constructeur XIAN industries est de 5 milliards 600 millions de FCFA soit environ 11 milliards FCFA pour 2 avions MA-60 ?

Réagissant aux préoccupations pertinentes de nos Commissaires, vous aviez reconnu votre forfait en indiquant toute honte bue que le coût global est de 31 milliards intégrant l’achat de l’avion, les pièces de rechange et la formation du personnel de Camair-co.

Malheureusement pour vous Monsieur le Ministre, j’ai le regret de vous opposer le fait que la République du Congo, partie signataire du présent accord, a quant à elle déboursé 7 milliards de FCFA par avion.

Pour votre gouverne Monsieur le Ministre, je tiens à préciser que ce prix prenait en compte les intérêts, un stock de pièces de rechange, la formation des Techniciens congolais ainsi que la maintenance durant une période définie.

Monsieur le Ministre,
Qu’est-ce qui peut rationnellement justifier ce différentiel de plus de 20 milliards si ce n’est que ce montant a servi de retro-commission à la filière maffieuse qui a piloté cette ruineuse opération, notamment le ministre de l’économie certains fonctionnaires de la primature, de la présidence et vous-même naturellement

Il y a plus grave ! Non content de vous enrichir de la sorte sur le dos du contribuable vous mettez délibérément la vie des Camerounais en danger car l’exploitation de ces fameux MA-60 qui, selon des spécialistes, est un cercueil volant mettra en péril la vie des passagers, du personnel navigant ainsi que celle des civils au sol.
N’en déplaise à Monsieur le Ministre, le MA-60 en matière de fiabilité peut être comparé aux avions russes Iliouchine ou Tupolev, boycottés par la majorité des compagnies aériennes et interdit de survol d’espaces aériens.

Rien que depuis 2009 le MA-60 a été impliqué dans 11 cas d’accidents graves.

RÉPONSE DU MINISTRE DES TRANSPORTS ROBERT NKILI :
« Je reconnais que la République du Congo a acheté ces aéronefs moins chers que le Cameroun. Je ne maîtrise pas les contours financiers de l’opération. En tant que tutelle technique, je ne suis que l’utilisateur de ces aéronefs. Je ne suis donc pas concerné par l’aspect financier de l’achat. Posez la question à qui de droit. »

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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 10:25

Gnamien Konan, aux enseignants de la Cnec : « Nous voulons un climat apaisé sur 10 ans à l’université »

 
Grève
Comment



15 Aout 2014, c’est le délai butoir qu’a donné le ministre Gnamien Konan pour le payement des 1,8 milliards restant des arrières des heures complémentaires dues aux enseignants d’universités. Cet accord a été obtenu hier après des échanges emprunt de convivialité et de courtoisie. Le ministre qui a eu un discours de vérité à l’endroit des enseignants, leur à clairement demandé une trêve sociale à l’université sur une période de 10 ans. Pare ce qu’a-t-il martelé, « Il faut une très sociale à l’université sur une période de 10 ans. Le défi de l’employabilité, l’excellence et de la qualité commande que nous ayant un climat apaisé dans nos universités. Nous sommes à la croisée des chemins, le président veut un pays émergent à l’orée 2020. Il nous faut trouver des solutions. On ne peut prendre en otage l’école d’un pays constamment » a-t-il tranché. Il a demandé aux syndicats de venir sur la table de négociation avec toutes les préoccupations restées en suspend depuis plusieurs années afin qu’ils puissent être crânement discuté pour un climat apaisé à l’université. Pour rappel, les enseignants de l’Université Félix Houphouët Boigny membre de la Coordination des enseignants chercheurs (Cnec) avaient entrepris le 10 juin dernier, d’une grève illimitée jusqu’au paiement intégral de toutes les sommes dues aux Enseignants-Chercheurs et Chercheurs de l’Université Félix Houphouët Boigny. Notamment les arriérés des heures complémentaires. Le 19 juin, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Gnamien Konan avait réussit à obtenir la suspension de la grève après une rencontre avec ses enseignants grévistes à son cabinet. Et pris l’engagement que la somme d’un milliard serait dégagée le 20 juin pour apurer une partie de la dette due aux arriérés dont le montant global du aux Universités publiques s’élève à 3.871.627.964.f CFA. Ce qui a été fait, et un second engagement a été pris pour payer un autre milliard à la date du 07 juillet. Il était donc question de trouver un échéancier pour le payement des 1,8 milliards restant. Et la date du 15 Aout a été trouvée d’un commun accord avec l’ensemble des partenaires sociaux. Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a rappelé aux enseignants de la Cnec, les défis de son ministère. « L’enseignement supérieur de Côte d’Ivoire a des défis à relever. Ces défis ont pour nom l’employabilité. C’est un thème qui veut simplement dire que quand on forme quelqu’un, on a le devoir et l’obligation de savoir s’assurer que la formation qu’on lui a donné lui permet de trouver un emploi. On ne forme pas pour former. C’est un défi de l’enseignement supérieur en Côte d’Ivoire, aujourd’hui c’est le principal défi pour toutes les structures de formation de l’enseignement supérieur. Quand nous voyons tous ces jeunes diplômés de l’enseignement supérieur qui ont du mal à trouver du travail, à s’insérer dans la vie, cela nous interpelle et donc c’est un défi. Le second défi, c’est le défi de la massification, le nombre de bachelier qui frappent à la porte de l’enseignement supérieur augmente chaque année. A la rentrée prochaine, c’est au moins 80.000 bacheliers qui frapperont à la porte de l’enseignement supérieur, il va falloir les accueillir d’une façon ou d’une autre. Le troisième qui à un lien congénital avec le premier c’est la qualité, l’excellence. C’est la qualité qui ouvre la porte au monde du travail…Ce défi de la qualité comme les deux autres défis, nous commande, à réaliser le préalable d’une paix sociale universitaire durable ». Le secrétaire général de la Cnec, Soro Mamadou s’est dit très heureux des échanges fructueux et de la disponibilité du ministre Gnamien « C’est la troisième rencontre que nous avons en moins d’un mois, c’est un signe très fort que vous prenez à bras le corps les problèmes de l’université. Je puis dire sans avoir à consulter ma base que nous saluons cette consultation pour un climat apaisé dans nos universités. Nous sommes prêts à constituer la liste de nos préoccupations afin qu’elles fassent l’objet d’une discussion franche avec vous pour une école apaisé. Une date vous sera communiquée. Nous sommes entièrement d’accord avec ce principe » s’est réjouit le secrétaire de la Cnec. Etaient présents à cette rencontre les président des Université Félix Houphouët Boigny, Alassane Ouattara, Péloforo Gon et Nangui Abrogoua.
 

Grève à l`université: la CNEC échange avec le ministre Gnamien Konan
Jeudi 26 juin 2014. Abidjan. La Coordination nationale des enseignants-chercheurs et chercheurs de Côte d`Ivoire (CNEC) a été reçue par le ministre de l`enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Gnamien Konan.
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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 10:22

Cameroun - Lutte contre la corruption : La guerre des institutions :: CAMEROON

Cameroun,Cameroon - Lutte contre la corruption : La guerre des institutionsEn autorisant des enquêtes du Consupe à la Conac et, peut-être bientôt, à l’Anif, Paul Biya fait le lit d’un affrontement ouvert entre ces structures et fragilise davantage l’opération.

Une atmosphère lourde prévaut ces derniers temps au siège de la Commission nationale anti-corruption (Conac), au Palais des congrès de Yaoundé, où séjourne depuis plus d’un mois une mission d’inspection du Contrôle supérieur de l’Etat. Ladite mission qui court sur 90 jours, voit déjà ses premières conclusions étalées sur la place publique. Ce qui, pour certains cadres en poste à la Conac trahit «un certain agenda»…

Un «chasseur chassé». Le titre à succès de Sam Mbendé, s’applique cyniquement à la Conac, suscitant l’extase chez de présumés gestionnaires indélicats de deniers publics, éclaboussés dans les rapports de cette institution. D’après des agents de la Conac, qui ne rejettent pas le principe de la reddition des comptes, «le bruit fait autour de cette enquête est questionnable».

Déjà attaquée à la roquette pour la qualité de ses rapports, contrariée par le sort réservé à ceux-ci (situation qui fait dire à certains que la Conac est un chien qui aboie, mais ne mord pas) et embêtée par le non-renouvellement du mandat de son comité de coordination depuis deux ans, la Conac vit cette enquête du Consupe, autorisée par le président de la République, comme le coup de trop. Un lâchage en règle.

L’on peut dès lors comprendre cette réaction de dépit d’un employé de cette institution : «Qui contrôle le Contrôle supérieur de l’Etat?», s’interroge-t-il. Allusion à peine voilée aux dérives de certains inspecteurs d’Etat, à la moralité querellée, dont les rapports sont à l’origine des arrestations de certains pontes du régime. «Les charges retenues par ces inspecteurs contre certains gestionnaires fondent comme beurre au soleil au tribunal. Je pense qu’il est aussi temps d’en parler», rumine une source proche de la Conac.

Autorisation

Pendant que d’aucuns avouaient encore leur surprise après l’ébruitement de l’enquête du Consupe à la Conac, le bihebdomadaire L’œil du Sahel, dans son édition de lundi dernier révèle que le Consupe a «demandé au chef de l’Etat l’autorisation, ni plus ni moins, de diligenter des missions d’inspection  (…) au sein de l’Anif». Si le chef de l’Etat accède à cette requête, ce qui semble très probable, à en croire notre confrère, l’investigateur sera, d’ici la fin de l’année en cours, sous investigation.

Au Contrôle supérieur de l’Etat, l’on rappelle simplement les dispositions de l’article 2(a) du décret du 4 septembre 2013 portant organisation des services du Contrôle supérieur de l’Etat, relatives aux missions du Consupe : «La vérification, au niveau le plus élevé, des services publics, des établissements publics, des collectivités territoriales décentralisées et leurs établissements, des entreprises publiques et parapubliques, des liquidations administratives et judiciaires, ainsi que des organismes, établissements et associations confessionnels ou laïcs bénéficiant des concours financiers, avals ou garanties de l’Etat ou des autres personnes morales publiques, sur les plans administratif, financier et stratégique».

Une source au sein de cette institution précise du reste que «le Consupe est l’institution supérieure de contrôle des finances publiques du Cameroun [article 2 (1)]. Il y a des institutions, qui exercent dans le même champ et qui pensaient être à l’abri des contrôles. Il ne faut pas céder à la manipulation des gens, qui ont longtemps considéré le Consupe comme une coquille vide, et qui sont surpris par la confiance que le président de la République place en lui». Les épées sont donc tirées des fourreaux. Au plus fort de cette guerre des institutions, à laquelle il faut ajouter les batailles rangées pour le contrôle des dossiers entre la police et la gendarmerie, il faudra se poser une question : qui a organisé ?

La collaboration n’exclut pas le contrôle

Lorsqu’il prend fonction au ministère en charge du Contrôle supérieur de l’Etat, à la faveur du réaménagement gouvernemental du 9 décembre 2011, Henri Eyebe Ayissi s’engage à créer une synergie d’action entre toutes les institutions intervenant dans la protection non judiciaire de la fortune publique. Cette démarche du Consupe s’explique par la multiplicité des acteurs dans le domaine, souvent décriée parce que porteuse de conflits de compétence.

Comme pour envoyer un signal fort au peuple camerounais et aux partenaires au développement, dans le sens d’une meilleure coordination du travail des structures impliquées dans la lutte anti-corruption, Eyebe Ayissi recevra alors tour à tour le 25 janvier 2012, le président de la Commission nationale anti-corruption (Conac), Dieudonné Massi Gams, le directeur de l’Agence nationale d’investigation (Anif), Hubert Nde Sambone, le président de la Chambre des comptes de la Cour suprême, Marc Ateba Ombala et le coordonnateur du Programme national de gouvernance, Dieudonné Oyono.

Eyebe Ayissi ira plus loin. Il accordera des audiences à des partenaires extérieurs, à l’instar du  coordonnateur du projet Changer les habitudes, s’opposer à la corruption «Choc», Mamy Raboanarijaona ou encore le coordonnateur du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), Thierry Mertens.

Ces concertations ne resteront pas sans effet. Un forum national de protection non judiciaire de la fortune publique est organisé. Des contrôles mixtes (Consupe/Conac) sont annoncés dans les jours suivants. Les états généraux sur la protection de la fortune publique, qui se tiennent en octobre 2012, viennent parachever le nouveau cap. Même si en sourdine, des «crocs-en-jambes» persistent entre les «partenaires institutionnels» dans le combat contre la corruption et les détournements de deniers publics.

En autorisant des missions d’inspection du Consupe à la Conac, et peut-être bientôt à l’Anif, trois structures rattachées à la présidence de la République, Paul Biya ne va-t-il pas davantage discréditer l’opération Epervier ? Laquelle pâtit déjà des arrestations et libérations à tête chercheuse, des remboursements des fonds publics au compte-gouttes et d’une grâce présidentielle finalement insolite.

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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 10:13

Côte d'Ivoire,La nouvelle secte amnésique des ex: Le Lidec, Mamadou Koulibaly, Nathalie Yamb et Cie :: CôTE D'IVOIRE

Franklin Nyamsi:Camer.beTrois individus particulièrement mal inspirés défraient la chronique des faits insolites de la websphère ivoirienne. Ils ont en commun d’être rassemblés par les failles de la mémoire. Ils veulent brouiller toutes les cartes pour embrouiller tous les esprits. C’est leur    ultime forme de débrouille. A la dérive dans une actualité qui sans cesse les dégomme et les gomme, ils veulent s’accrocher coûte que vaille aux lumières du présent qui les ignorent. Ils parlent    en s’oubliant, jouent audacieusement les victimes alors qu’ils sont de bien notoires coupables de forfaits, s’inventent un héroïsme surfait de leur illusions récurrentes et nourri de leurs lubies  exacerbées. Peut-on douter que la nouvelle secte des amnésiques ivoiritaires soit vouée à une indispensable disparition ? Aucunement. Le dernier parti que l’on puisse tirer de ces étoiles disparues qui font semblant de scintiller longtemps après leur explosion, c’est d’en tirer pour la gouverne de leurs victimes naïves, quelques leçons pour un autre avenir. Je voudrais donc ici    tenter une peinture schématique des démarches éhontées par lesquelles l’ex-ambassadeur français en Côte d’Ivoire, Gildas Le Lidec, l’ex-président de l’Assemblée Nationale Mamadou Koulibaly et    l’ex-égérie de la Refondation Nathalie Yamb, s’illustrent pour travestir les données irréfragables d’une histoire récente qui atteste pourtant abondamment de leurs forfaitures respectives. Nos  trois personnages s’accrochent donc à un nouveau thème de propagande, surgi du dernier livre de Gildas Le Lidec. Selon ce thème-anathème, Guillaume Kigbafori Soro, alors Secrétaire Général du MPCI, pendant la période de bélligérance 2002-2004, aurait tenté en décembre 2002 d’étrangler lors d’une entrevue à Yamoussoukro l’ambassadeur de France qui n’aurait dû la vie sauve qu’à l’intervention secourable des mains des ambassadeurs d’Italie et d’Espagne. De plus, notre romancier diplomatique à la retraite ajoute que Guillaume Soro lui aurait requis, entre autres    incongruités, de lui préparer un camion bourré d’explosifs pour assassiner Gbagbo coûte que vaille dans Abidjan. Digne d’un de ces polars pourris que seuls les esprits embrumés d’alcool savent fabriquer, ce canular servi en forme d’apéritif pour mettre en lumière nos trois has been mérite d’être ausculté au prisme de la factualité historique. Et ce sera le requiem à leurs dernières  âneries.  
 
Gildas Le Lidec :    boire ou se souvenir, il faut choisir  

L’écriture est-elle l’apanage de tous ceux qui possèdent une machine à écrire ou un    stylo à bille ? La moindre des choses quand on veut écrire est de s’assurer qu’on a vraiment quelque chose à dire. Et pour avoir quelque chose à dire, il faut au moins pouvoir se souvenir de ce qu’on a fait, pensé, ressenti, vu, entendu, compris ou lu. Or lorsqu’on est habitué à halluciner tous les jours à partir de dix-sept heures pour toutes sortes de raisons liées à un mode de vie dévoué aux excès, il est probable que la mémoire se mette à errer dans ces mondes imaginaires où les désirs remplacent allègrement la réalité. Boire ou se souvenir, il faut choisir.  Et tout le monde connaît, dans les milieux diplomatiques et politiques, de Madagascar à Abidjan, l’extraordinaire dépendance de M. Le Lidec au godet. Comment s’étonner dès lors que tout ce qui passe par le cou intéresse à outrance notre romancier diplomatique ? A force de  remplir son cou par-dedans,    on croit qu’il est serré par dehors. Que faire donc de ce qu’il raconte ? L’avantage des mémoires errantes est de révéler aux mémoires vigilantes combien il importe de faire sa vie sans    l’écrire au brouillon, afin que ceux qui  suivent les traces de l’acteur reconnaissent les actes essentiels de son existence. Une mémoire errante,bousculée par l’indiscipline de l’esprit au quotidien, supplée les faits par les souhaits, crée du spectaculaire là où il y a du banal, se fait victimaire quand elle est coupable. Une mémoire    errante va de sujet en sujet, avec pour seule certitude le monde entièrement surfait par ses rêveries humectées de drogues et de rêves crevés.
  
Or les faits, les voici, recoupés auprès de la majorité des témoins: le jour de la    rencontre évoquée entre Guillaume Soro et Gildas Le Lidec à Yamoussoukro, étaient effectivement présents : des éléments de la gendarmerie française, Louis André Dakoury Tabley, le premier    ministre Seydou Elimane Diarra, Me Camara Adam, Alain Donwahi, feu Maître Fakhy Konaté, Mahamadou Savané.  Le Lidec retrouve-t-il ses mémoires dans  les fonds de verres ? A l’exception du regretté Maître Fakhy Konaté, récemment décédé, tous les autres acteurs de la scène sont vivants et peuvent être interrogés par tous les esprits sceptiques. Jamais il n’y eut ce jour-là à Yamoussoukro l’Ambassadeur d’Italie, ni l’Ambassadeur d’Espagne, que la mémoire embrumée de Gildas Le Lidec introduit par effraction magique dans le    récit. Une autre méthode ne consisterait-elle pas à retrouver le nom des ambassadeurs de ces pays à cette époque et de les interroger sur leurs prétendues interventions physiques secourables pour dés-étrangler le pauvre Gildas Le Lidec ?  En effet, outré par les propos méprisables et condescendants de l’ambassadeur de France lors de cette    rencontre, Guillaume Soro, dont le sens de l’honneur et le courage physique sont connus de tous, avait bondi  de sa chaise et risquait de questionner    la consistance physique de Gildas Le Lidec quand, in extremis, avant même que les mains de Guillaume Soro n’aient eu prise sur l’impoli diplomate, le costaud Mahamadou Savané s’était interposé, tout comme avaient rappliqué dans la salle, les gendarmes français qui sécurisaient les lieux. Gildas Le Lidec n’a donc jamais été l’objet du moindre soupçon d’étranglement de la part de    Guillaume Soro, sans quoi il n’y aurait plus aujourd’hui grand espace pour laisser passer les plaisirs liquides de son gosier avide. L’hostilité de Le Lidec envers Guillaume Soro n’est au fond que l’atavisme d’une vieille défaite mal consommée du  camp ivoiritaire de Laurent Gbagbo auquel ce diplomate appartint honteusement. Transformé par Laurent Gbagbo en caniche politique, Gildas Le Lidec était en fait un homme retourné et travesti par la force corruptrice du régime des Refondateurs, qu’il tenta de sauver par tous les    artifices : rapports complaisants à sa tutelle française, aide à la communication politique du père des Escadrons de la Mort, intimidations piteuses contre la résistance républicaine ivoirienne, tout y passa avant que l’homme ne doive plier bagages des bords de l’Eburnée.  Tels sont donc les faits. On s’en tiendrait là si quelques    charognards de service, ne venaient rôder là où ils croient trouver un cadavre politique livré par les fameuses révélations de Gildas Le Lidec dans son livre écrit entre deux rots éthyliques. Ce    sont les fameux Mamadou Koulibaly et Nathalie Yamb, de la même secte des amnésiques ivoiritaires en voie de disparition.  
 
Nathalie Yamb du LIDER    et Le Lidec : « A connait pas ? A demander, Madame ! »

En voilà une qui est venue comme on dit à Abidjan, chercher son palabre dans    affaire. Et quand on lui remonte fermement ses dernières bretelles par pudeur, la-voilà toute émue.  On donnerait le Bon Dieu sans confession à    cette simulatrice exceptionnelle de l’art  victimaire ! Faudrait-il qu’on lui dise encore comme à Abidjan : « A connaît pas ? A    demander Madame ? » Les rêveries du sieur Le Lidec semblent avoir trouvé un terreau fertile dans l’âme fragile de la secrétaire de service du Professeur Mamadou Koulibaly, président    d’un LIDER capable désormais de se réunir dans une boîte d’allumettes. C’est connu. Ces gens du LIDER, sans le moindre leader qui vaille, ont un grave problème métaphysique. Ils existent à peu    près autant que le néant. Du coup, toutes les occasions leurs paraissent bonnes pour clignoter légèrement du non-être à l’être.  Comment procèdent    donc ces larves de la politique politicienne contemporaine ? Madame Nathalie Yamb, trop heureuse de trouver dans les dires du diplomate embrumé une occasion de se faire voir par le Président    Guillaume Kigbafori Soro, s’est empressée de publier la bave de Le Lidec sur sa propre page facebook, assortie d’un commentaire dont l’outrecuidance n’a d’égale que la grossièreté infecte de    cette amatrice de bras présidentiels secourables. Car Nathalie Yamb, trop heureuse d’avoir de beaux mollets qu’elle exhibe sur facebook, ou d’être câlinée tendrement et paternellement par tel    ancien président ghanéen qu’elle exhibe tout autant, s’est courageusement dressée sur ses jarrets pour éructer de la manière suivante le 23 juin 2014 :  
 
Soro étrangleur et    terroriste. Ce n'est pas moi qui le dit, mais Gildas Le Lidec, ancien ambassadeur de France en Côte d'Ivoire (Source: Jeune Afrique de cette semaine).Et dire que cet individu a eu le toupet de se    comparer à Um Nyobè. Comme le disait Audiard : « Les cons, ça ose tout. C’est même à çà qu’on les reconnaît »  c'est même à ça qu'on les reconnaîte    le disait Audiard : "Les cons, ça ose tout  

Ainsi, pour notre sainte nitouche, qui s’étonnera par la suite que je lui donne    matière à réfléchir sur les limites de la connerie, les propos pourtant invérifiés de Gildas Le Lidec seraient indéniables. Nathalie Yamb vit du tout-venant des calomnies qui courent les livres    indélicats. Son goût pour le croustillant va lui jouer des mauvais tours. Mais mieux encore, nous dit la délurée, la lutte contre l’ivoirité livrée par Guillaume Soro en Côte d’Ivoire n’est pas    aussi noble que la lutte contre le colonialisme livrée par Um Nyobè au Cameroun. Enfin, Nathalie Yamb, dont l’exhibition des mollets sur facebook, comme de celle de ses succès affectifs sont pour    elle les signes patents d’une grande sagesse, traite le président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire de « con qui ose tout », en s’inspirant du mot d’Audiard. Revenons donc sur    les trois arguments de notre provocatrice d’un soir. L’inanité des dires alcoolisés de Le Lidec a été établie. Et d’une. Pour ce qui est de la comparaison entre ivoirité et colonialisme,    parlons-en encore. L’ivoirité, c’est, sous la houlette de Laurent Gbagbo et ses camarades du FPI dont les Yamb et Koulibaly, la mise en œuvre de la politique la plus criminelle de discrimination    que la Côte d’Ivoire ait jamais connue. On a contraint des Ivoiriens à l’exil sur cette base. Exclu des Ivoiriens de la jouissance de leurs droits civiques sur cette base. Spolié des milliers de    propriétaires sur la base de l’ivoirité. Introduit et consacré l’humiliation des Ivoiriens du Nord au quotidien à travers la Côte d’Ivoire. Assassiné des milliers d’Ivoiriens et d’Etrangers en    Côte d’Ivoire au nom de ce mythe puriste. Qu’a donc fait le colonialisme ? Le colonialisme s’est accaparé des droits civiques des Africains. A spolié les Africains de la jouissance de leurs    terres et biens. Humilié pendant plus de cent ans des peuples entiers traités comme des esclaves. Assassiné ou exilé tous ceux qui résistaient  à    l’ogre impérial, tels les Abbey ivoiriens à l’entrée du siècle, tels Um Nyobè, Moumié, Manga Bell ou Samba au Cameroun. En quoi l’ivoirité diffère-t-elle du colonialisme ? Comme l’a précisé    le Président Guillaume Soro lors de son discours magistral de Yaoundé, la seule différence entre l’ivoirité et le colonialisme fut une insignifiante différence de couleur.  L’ivoirité n’est que la tropicalisation africaine du colonialisme par les Africains. Et pour en finir avec les mièvreries de cette triste dame, comment ne pas    comprendre qu’un entendement nourri de tropismes idéologiques creux trouve que la connerie se trouve chez ceux qui s’essaient à lui éclairer la conscience ? Nathalie Yamb, accroupie au fond    de la caverne de Platon, a horreur de cette main secourable du discours-vrai délivré par le Président Guillaume Soro à Yaoundé le 11 juin 2014. C’est une anticolonialiste dogmatique dont    l’embourbement est clairement chronique. Aura-t-elle le toupet de réitérer ses propos en d’autres lieux plus exigeants ? Pourtant, il y a encore pire qu’elle : derrière les provocations    désinvoltes de Nathalie Yamb, c’est son gourou, le professeur Mamadou Koulibaly, ce leader bien isolé du LIDER qui semble incapable d’exister sans s’attaquer, d’une manière ou d’une autre, au    formidable redressement de l’Assemblée Nationale Ivoirienne entrepris par le Président Guillaume Kigbafori Soro.  
 
Mamadou    Koulibaly : le drame du néant rampant autour d’un Trijudas  

Personne de sérieux ne se préoccupe sérieusement des activités du parti de Mamadou    Koulibaly, ce LIDER dont un ami bien informé me disait tantôt qu’il ne mérite plus le qualificatif de Parti pour cabine électronique, mais davantage celui de parti digne de réunion en boîte    d’allumettes. Qui sait que ce type ira à Paris le 8 juillet dans une petite salle de la Rue de Charonne prêcher à ses habituels convaincus qui n’apprendront rien et qui ne peuvent rien apporter    de digne à notre époque ? Je lui fais cadeau de vous en informer. Comme je l’ai montré en d’autres occasions, l’universitaire néolibéral Mamadou Koulibaly a pris le navire du FPI dans    l’espoir de parvenir au pouvoir en tant que faire-valoir nordiste du bloc ivoiritaire constitué par Laurent Gbagbo et ses thuriféraires remplis de sève xénophobe et de chauvinisme ethnocentré.    Quand dans l’exercice du pouvoir Koulibaly a découvert que ce n’était pas lui, mais la grande prêtresse Simone qui contrôlait la maison-FPI avec le Chef Boulanger d’Abidjan, il a commencé à se    rebiffer contre ses propres camarades, au nom d’une bien-pensance qui a toujours été le refuge de son irresponsabilité. Désavoué par le FPI, Koulibaly ne guettait que les premières eaux    envahissant le navire du Gbagbopower. Dès décembre 2010, prétextant toutes sortes de fatuités comme tout bon lâche, l’homme s’enfuit au Ghana et se planque, pour échapper aux méthodes    criminelles de ses amis. Il attend sagement que Gbagbo chute et revient tranquillement faire allégeance au Président Ouattara avant de tenter une OPA sur les ethnochauvinistes du FPI qui refusent    d’attacher leurs bagages avec lui. Traître à la science puisqu’il a tenté de se présenter comme socialiste alors qu’il est pur produit de l’ultralibéralisme, traître au Front Populaire    Ivoirien puisqu’il a attendu que Gbagbo chute pour s’en séparer, traître à la démocratie ivoirienne incarnée par le Président Ouattara parce qu’en même temps qu’il jouit de sa bienveillance    il se crache dans la main généreuse qui le tolère, Mamadou Koulibaly est un triple traître, un Trijudas, qu’on nous permette le néologisme. Sa trajectoire politique de traître l’ayant    déconsidéré dans tous les camps politiques ivoiriens et internationaux, l’homme est rongé par le néant rampant chaque jour plus fort autour de lui comme en lui-même. Comment s’en tirer ? Sa    trouvaille incessante est de s’accrocher au wagon de l’Histoire vivante de Côte d’Ivoire, incarnée par le Chef de l’Etat Alassane Ouattara et le chef du Parlement, Guillaume Soro.  La ficelle est cependant tellement grosse que nul esprit sérieux ne s’en laissera davantage abuser.  
 
La nouvelle secte des amnésiques ivoiritaires, avec ses pâtres Le Lidec, Koulibaly,    Yamb, tous privés du Grand Prêtre Gbagbo, a donc fait long feu. Ils ont beau tripatouiller la mémoire des événements de la crise ivoirienne, il existe des mémoires vigilantes pour leur restituer    leur traçabilité objective et leur montrer le visage hideux de leurs forfaitures dans une continuelle épreuve du Miroir. Le Président Guillaume Soro, qu’il leur plaise ou non, a d’autres chats à    fouetter, pour le bonheur de la Côte d’Ivoire. Contre le sous-développement du pays, contre la haine gratuite distillée par dix années de bêtises exponentielles, contre le refus de l’altérité incarné par ces has been que le néant aspire sans fin dans son puits sans fond, Guillaume Soro a la grâce d’opposer l’ardeur au travail, la patience dans la conviction, et la tolérance    pour la sauvegarde d’une commune espérance en la grandeur cosmopolitique de la Côte d’Ivoire. Telles sont les données réelles de la situation ivoirienne contemporaine, qu’une vie un tant soit peu    sobre aurait permis au romancier diplomatique retraité d’apprécier. Et franchement, Guillaume Soro, dont le sens fin de la stratégie et de la tactique est connu, ne solliciterait pour rien au    monde les services militaires d’un homme qui hallucine tous les jours à partir de dix sept heures…

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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 10:11

Cameroun:Nana Sandjo Jean Paul, le nouveau D.G de Camair-co aux commandes. :: CAMEROON

Installation DG Camair Co:Camer.beAussitôt nommé, M. Nana Sandjon Jean Paul, jusque-là maire de la commune de Bazou dans le département du Ndé, a été installé ce 25 juin 2014 à Douala dans ses nouvelles fonctions de Directeur Général de la Cameroon Airlines coorporation par le Ministre des transports.

Les choses sont allées aussi vite qu’un avion. Cinq jours seulement auront suffi pour que le nouveau DG de la compagnie nationale aérienne prenne ses fonctions. En effet, c’est ce 25 juin 2014 que la maison du parti RDPC de Bonanjo à Douala a servi de cadre à la cérémonie d’installation. Etaient présents, les hautes autorités du pays, le gouverneur de la région du Littoral, les chefs traditionnels venus de l’Ouest et du Littoral, des militants du parti RDPC, le personnel de Camair-co, les journalistes qui ont battus le rappel des troupes, témoignant ainsi l’importance de l’événement. Très courue, cette cérémonie n’avait cependant pas connu toute son allure festive. La raison ne se cherche plus, Camair-co se trouverait dans un état comateux gravement inquiétant, faisant penser à certains que l’entreprise agonise. 

Robert Nkili, Ministre des transports dans son allocution qui était d’ailleurs l’unique articulation de la cérémonie, a délié sa langue pour rappeler le nuage qui a favorisé l’extinction de la moribonde Camair-co. Le ministre ne souhaiterait pas revenir de si tôt  et dans les mêmes lieux, installer un autre D.G, a-t-il prévenu en substance le nouveau promu. Le constat est clair, en 9 ans seulement, Nana Sandjo J ean Paul devient le 5ème DG de la compagnie aérienne nationale camerounaise, après le Français Gilbert Mitonneau, les Néerlandais Alex Van Elk et Matthijs Boertin, puis le Camerounais Frédéric MbottoEdimo. A en croire Frédéric Djeuhon,  un proche du nouveau DG, avec l’arrivée du sapeur pompier, il faut être optimiste : « Nana Sandjo Paul porte un grand espoir pour Camair-co. Avec son mérite personnel, sa parfaite analyse situationnelle de l’entreprise et son carnet d’adresse, il s’agira maintenant de renforcer ses moyens pour améliorer la flotte, acquérir de nouveaux équipements et ainsi fidéliser la clientèle. Je reste persuadé qu’il est rompu à la tâche», confiera-t-il.

L’homme de la situation ?

Le feuilleton de la promotion de ce spécialiste en aéronautique à la tête d’une entreprise considérée par une importante frange de l’opinion comme une baudruche vide, commence par un conseil d’administration extraordinaire tenu à Yaoundé le 20 juin 2014. Au terme de cette rencontre au sommet fortement attendu, compte tenu de la zone de turbulence que connaissait cette compagnie, ce natif du Ndé, jusque-là administrateur, a eu le grade du désormais premier pilote de Camair-co. Aura-t-il suffisamment de cran pour remettre sur la piste cette entreprise moribonde dont beaucoup pensent qu’elle a été mise au bord du gouffre par  Frédéric MbottoEdimo, arrivé à la tête de cette compagnie seulement le 11 septembre 2013 ? En attendant d’en avoir le cœur net sur ses capacités à relever les défis qui l’attendent, le ministre de tutelle a d’ores et déjà instruit le « nouveau patron des oiseaux » d’en finir avec les « dépenses de prestige ». Dans ce chapitre, il devra définir et appliquer de manière rigoureuse une politique qui vise à accroitre les ressources de la compagnie dont il a désormais la charge, tout en réduisant au maximum les sorties de capitaux (recrutement des personnels superflus et le loyer qui a couté jusqu’à 17 millions par mois avant l’arrivée de Frédéric Mbotto, etc.). 

Certains analystes pensent que  le "new comer" serait déjà en train de frapper aux portes de Kondengui, dans la mesure où ses prédécesseurs n’ont pu éviter de créer des gaps financiers dans la gestion de l’entreprise. A titre d’illustration, M. Mbotto Edimo, le DG sortant, aurait trouvé un déficit de 16 milliards avant sa prise de fonction. Malgré son plan d’urgence de redressement, il en a ajouté 4 milliards. NSP trouve donc une corporation qui totalise 20 milliards de déficit. Quelle formule doit-il utiliser pour résoudre cette équation à plusieurs inconnus ? Il lui faudra d’abord arrêter le saignement de la plaie, recouvrer l’argent que ses prédécesseurs ont dilapidé ; ensuite, établir aussi son plan d’urgence qui vraisemblablement supprimerait des emplois.

Nana Sandjo Jean Paul était administrateur indépendant de la société avant la date de sa nomination le20 juin 2014. Il a été  un fournisseur de longue date de l’entreprise. Preuve qu’il maitrise parfaitement les difficultés financières dont Camair-co est sujette. Il est aussi bien conscient du caractère essentiellement éjectable de son fauteuil. Situation qui lui imposera des nuits blanches pour sauver ce qui reste à sauver. Le ministre des transports l’a rassuré de sa franche collaboration. Pour être plus efficace, il devra créer un climat favorable au décollage de ce que les Camerounais ont affectueusement appelé à une époque récente la "onzième province". Pour y parvenir, le patron de Camair-co doit donner à sentir à chacun de ses collaborateurs qu’il compte dans la réussite des missions à eux dévolues, car les grands succès sont d’abord et avant tout des succès collectifs. D’où ce conseil de sage :« Votre intelligence sera la somme des intelligences de vos collègues », a reprécisé Robert Nkili avant d’ordonne rà NSJP d’aller partout au Cameroun dans le but de corriger les dysfonctionnements où Camair-co a des points focaux.

Pour finir, convient-il de noter que les camerounais ont encore tristement en mémoire, le voyage retardé des lions indomptables qui ont finalement foulé le sol brésilien grâce à un avion angolais. Sans être radicalement superstitieux, l’on pourrait croire que de tels tableaux infâmes auraient contribué  à la débâcle de nos valeureux soldats. Surtout qu’on se souvient de l’heureuse participation  du Cameroun au Mondial italien de 90 où les lions ont voyagé avec le « Dja » de Camair, ancêtre de Camair-co et les résultats avaient permis de propulser le pays de Roger Milla au-devant de la scène mondiale. Pendant la cérémonie d’hier, le ministre a annoncé l’acquisition des nouveaux aéronefs d’ici la fin 2014. Une nouvelle ère qui présagerait le meilleur dans le ciel de la compagnie aérienne nationale. En espérant que les mêmes causes produiront des effets différents, NSJP, le maçon, sera jugé au pied du mur.

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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 10:09
Clermont : Sawadogo et Konongo en renfort

Libre après trois saisons passées à Auxerre, Souleymane Sawadogo reste en Ligue 2 mais change de couleurs. Le milieu offensif burkinabé de 21 ans, titularisé à 8 reprises la saison passée, rejoint Clermont Foot. Outre le joueur formé à l’ASEC Mimosa, le club auvergnat accueille aussi Hugo Konongo. Le latéral gauche international congolais (Brazzaville) de 22 ans a signé pour un an après deux saisons passées avec la réserve d’Evian Thonon Gaillard.

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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 10:06

USA-Cameroun,Draft 2014 à Brooklyn:Le Camerounais Joël Embiid entre dans l’histoire de la NBA :: UNITED STATES

Joel Embiid:Camer.beIl est l’un des rares Africains promu de cette manière à ce niveau dans le plus grand championnat de Baskeball du Monde…Ainsi que nous l’annoncions récemment, le Camerounais Joël Embiid des Jaykwaks du Kansas a été sélectionné aujourd’hui, 26 juin 2914, durant le Draft 2014 à Brooklyn pour le compte de Philadelphia 76ers (Sixers).Le jeune Yaoundéen de 20 ans (2.13m et 109 kg) entre, ainsi, en National Baskeball Association (NBA) par la grande porte. Il figure dans le Top 3 des meilleurs choix de la célèbre bourse de la NBA. Il a été choisi dès le premier round.

Encensé par son ex-coach Bill Self et les observateurs pour son «extrême mobilité», Embiid entre dans l’histoire des gros sous de la NBA.

Il est le quatrième Africain à avoir jamais décroché une sélection dans le Top 4 d’un Draft NBA. Il en est le tout premier Camerounais.

D’après Wilfried de Happi, observateur de la NBA vivant à Houston qui a quelque peu côtoyé Embiid, «Ce Camerounais va évoluer très vite en NBA. Il a une carrière fulgurante devant lui. Il faut en féliciter son mentor qui est un compatriote.»

Avant «Jojo», il y a eu trois autres Africains. D’abord une légende de la NBA, Hakeem Abdul « The Dream » Olajuwon, à la retraite (51 ans), qui jouait pour Houston Rockets et Toronto Raptors.

Les commentateurs de la NBA ont spontanément trouvé d’énormes similitudes entre Embiid et le Nigérian légendaire né à Lagos.
Autres Africains du Top 4 en premier round : l’autre Nigérian retraité, Michael Olowokandi, 39 ans, «drafté» en 1988; et, enfin, le technicien le plus élancé de la NBA, le Tanzanien Hasheem Thabeet, 27 ans (2.21m), qui évolue actuellement à Oklahoma City Thunder...
Les spécialistes sont formels : Joël Embiid qui a été découvert par l’autre Camerounais de la NBA, Luc Mbah à Mouté de Timberwolves du Minnesota, était normalement destiné à la première place du Draft 2014.
 
Il est handicapé par une opération chirurgicale en perspective. Son équipe devra attendre entre quatre et six mois pour qu’il soit fin prêt.
Philadelphia prend ainsi un risque audacieux dans un championnat où aucune erreur n’est généralement permise.
Toute l’opinion semble s’en inquiéter. Sauf les Sixers.

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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 10:02

Santé / Asthme, VIH/SIDA, insuffisance rénale … : Un dépistage électronique instantané des maladies s’ouvre à Abidjan

 
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Comment savoir si on a attrapé le paludisme en une fraction de seconde? Comment dépister l’asthme, le VIH/SIDA, l’insuffisance rénale, etc. en un tour de main? Aujourd’hui, avec une fiabilité impressionnante, tout ceci est possible à tout le monde. En effet, la petite valise médicale et tous les testeurs allemands dont les fabricants séjournent depuis mercredi soir au bord de la lagune Ebrié sont d’une précision incroyable. C’est en tous cas, ce qu’il sera donné de voir et d’apprécier au nombreux public qui fera le déplacement à la Chambre de commerce et d’industrie, au Plateau, à partir de ce vendredi. La particularité, c’est qu’il s’agit ici de matériel de dépistage rapide et de technologie allemande. Pendant deux jours, les spécialistes ivoiriens du monde de la santé pourront donc échanger avec ces industriels, et tester l’efficacité de leur matériel.

Pour le Directeur général de l’entreprise allemande Corfinaf, M. Azize Diabaté, par ailleurs Délégué consulaire de la Chambre de Commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire en Allemagne, facilitateur de cette exposition, la promotion de notre pays se fait dans les deux sens, et tout ce qui peut favoriser son émergence en 2020 doit être fait. Une centaine de médecins et de spécialistes du monde médical, ainsi que le grand public sont attendus à ce rendez-vous.

 
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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 10:01

Modernisation du transport routier / Gaoussou Touré ministre des Transports : ‘’Fini l’anarchie dans le transport en Côte d’Ivoire’’

 
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Le ministre des Transports a profité de la cérémonie officielle de l’ouverture du Cgi (Centre de gestion intégrée) tenue le jeudi 26 juin 2014, dans les locaux dudit centre pour mettre en garde tous les fauteurs de trouble dans ce secteur.

Rien ne semble altérer la volonté du ministre des Transports de mettre de l’ordre dans ce secteur sensible. Il a démontré cette farouche détermination le jeudi 26 juin 2014 à l’occasion de la cérémonie officielle d’ouverture du Centre de gestion intégrée. « Fini l’anarchie dans le transport », a lancé Gaoussou Touré à l’endroit des nombreux transporteurs qui ont effectué le déplacement au siège du Centre de gestion intégrée. Poursuivant, le ministre des Transports a indiqué que sa volonté est de faire en sorte que les usagers n’aient plus à payer de l’argent dans les guichets du ministère des Transports. Tâche qui, selon lui, échoit désormais au Centre de gestion intégrée. Qui, pour le ministre Gaoussou Touré, permettra de réaliser une véritable banque de données fiables à partir de l’immatriculation des transporteurs. « Nous ferons en sorte que le transport revienne aux véritables transporteurs », a-t-il souligné. Pour ce faire, le ministre met en avant les réformes des textes régissant le transport en Côte d’Ivoire. Assurément, pour lui, cette mesure contribuera à baliser le secteur, empêchant ainsi de galvauder le métier de transporteur. « Grâce au gouvernement, nous ouvrons aujourd’hui ce centre qui changera tout », a-t-il ajouté. Faisant allusion à ses détracteurs qui l’accusent de vouloir augmenter le coût du permis de conduire, il a rassuré pour dire qu’il n’en est rien. Au contraire, Gaoussou Touré a indiqué que les coûts ont baissé dans le cadre de la réforme. En témoignent les prix des permis B et C qui passent de 30 532 Fcfa à respectivement 23 500, soit 23% de taux de baisse et 28 500 Fcfa, soit un taux de baisse de 13%. Avant le ministre Gaoussou Touré, Ibrahim Koné, le Directeur général a présenté le Centre de gestion intégrée. Selon celui-ci, ce centre est une filiale du groupe Quipux qui en compte 23 à travers le monde, avec à la clé, environ 2000 collaborateurs. « Quipux Afrique est née dans le cadre de la modernisation du transport en Côte d’Ivoire », a-t-il noté. Pour son Directeur général, le Centre de gestion intégrée est un partenaire technique de l’Etat de Côte d’Ivoire, avec pour principale mission de réaliser une plateforme technologique, en vue de réduire les délais d’exécution. En effet, pour Ibrahim Koné, l’objectif du Cgi est de mettre un outil de travail à la disposition du ministère des Transports, de sorte à mieux contrôler le secteur des transports.
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Lancement officiel des activités du Centre de Gestion Intégrée (CGI) des opérations du transport routier de Côte d’ivoire
Jeudi 26 juin 2014. Abidjan, Treichville. Le Ministre des Transports Gaoussou Touré a procédé au lancement officiel des activités du Centre de Gestion Intégrée (CGI) des opérations du transport routier de Côte d’ivoire
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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 09:58
Ghana : Muntari et Boateng exclus des Black Stars !

Sulley Muntari et Kevin-Prince Boateng ont été exclus du groupe ghanéen par le sélectionneur James Kwesi Appiah. Les deux joueurs ont eu des altercations avec le staff technique.

Ça chauffe du côté de la sélection ghanéenne alors que l’équipe est à quelques heures d’affronter le Portugal pour son dernier match de la phase de groupes du Mondial 2014. Sulley Muntari et Kevin Prince Boateng ont été exclus du groupe par le sélectionneur James Kwesi Appiah. Les deux joueurs seraient impliqués dans une altercation avec le manager de la sélection, Moses Armah Parker, qui aurait été frappé par le milieu de terrain de l’AC Milan.

Le joueur de Schalke serait également impliqué dans cette affaire qui est liée au versement des primes de l’équipe nationale. La sélection avait menacé de boycotter un entraînement si la situation n’était réglée dans les plus brefs délais, ce qui a conduit l’état major ghanéen à affréter un avion spécial pour la livraison des primes aux joueurs, en liquide.

Pour rappel, l’atmosphère s’était déjà tendue en début de semaine, avec le même Kevin Prince Boateng qui avait eu des mots avec le sélectionneur lors d’un entraînement. L’ancien Milanais n’avait pas accepté les réprimandes d’Appiah en public lors d’une séance tactique. C’est donc sans eux que les Black Stars vont se présenter pour leur match décisif dans l’optique d’une qualification pour les 8es de finale.

 

 

 

 

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