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12 juillet 2014 6 12 /07 /juillet /2014 15:11

Côte d’Ivoire: nouvelles auditions prévues dans l’affaire Kieffer

 
Guy-André
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Abidjan, De nouvelles auditions se dérouleront dans le cadre de l’affaire Guy-André Kieffer, un journaliste franco-canadien disparu il y a dix ans en Côte d’Ivoire, a annoncé jeudi le ministre de la Justice Gnénéma Coulibaly.

"Nous allons reprendre une partie des auditions", faites en leur temps dans des conditions ne permettant pas la manifestation de la vérité, a estimé le Garde des Sceaux lors d’une rencontre avec la presse au siège du quotidien Le Nouveau Réveil.

M. Coulibaly a également promis "un rebondissement" "dans les jours à
venir" dans l’affaire Yves Lambelin, ex-patron français de Sifca, le plus
grand groupe privé ivoirien, kidnappé à la fin de la crise post-électorale en compagnie de trois autres personnes puis tué.

L’ONG Reporters sans frontières (RSF) a lancé mi-avril une campagne
d’affichage à l’occasion du dixième anniversaire de la disparition de Guy-André Kieffer, pour que "la vérité éclate".

Le journaliste indépendant a disparu le 16 avril 2004 sur un parking de la capitale économique ivoirienne alors qu’il avait rendez-vous avec Michel Legré, beau-frère de Simone Gbagbo.

Guy-André Kieffer enquêtait sur des malversations, notamment dans la
filière cacao, dont le pays est premier producteur mondial.

L’enquête menée en France s’est orientée vers des cercles proches du
pouvoir de Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril 2011 après une crise post-électorale de quatre mois, qui a fait quelque 3.000 morts.

Yves Lambelin a été enlevé le 4 avril 2011 au Novotel d’Abidjan en
compagnie de deux de ses collaborateurs et du directeur de l’hôtel. Son corps est le seul à avoir été formellement identifié.

La mort des trois autres victimes a été établie sur la base de témoignages et d’indices.

Neuf personnes, quatre miliciens, quatre militaires de la Garde républicaine et un commissaire de police ont été inculpées quelques mois plus tard pour "enlèvement, séquestration et assassinat".

Yves Lambelin et ses trois compagnons avaient été conduits au palais présidentiel, où ils avaient été torturés et tués avant d’être jetés dans la lagune, selon les enquêteurs ivoiriens.

Laurent Gbagbo, poursuivi pour crimes contre l’humanité par la Cour pénale internationale, est emprisonné depuis plus de deux ans à La Haye.

 

Guy-André Kieffer est un journaliste franco-canadien. Il disparaît le 16 avril 2004 à Abidjan
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12 juillet 2014 6 12 /07 /juillet /2014 15:07
Les exportations du café camerounais en chutent

L'Officice nationale du cacao et du Café (Oncc) a révélé dans un communiqué publié fin mai 2014, une baisse des exportations du café de l'ordre de 316 tonnes pour l'arabica et 300 tonnes pour le robusta. Ce premier bilan survient sept (7) mois après l'ouverture de la campagne de commercialisation de l'arabica. Selon l'Oncc, 883 tonnes seulement ont été exportées contre 1199 tonnes sur la même période au cours de la dernière campagne, soit une baisse des exportations de 316 tonnes.

La situation est quasi pareille concernant le robusta. A la fin mai, les exportations de cette variété se situent à 8087 tonnes contre 8406 tonnes sur la même période lors de la campagne précédente, soit une baisse de 300 tonnes. L'organisation explique cette baisse de l'exportation par la baisse de la production. Certaines sources révèlent également que les exportations illégales vers le Nigéria seraient responsables de cette baisse.

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12 juillet 2014 6 12 /07 /juillet /2014 15:05

Et pourtant chaque personne pourrait avoir une maison

Si vous demandez à un camerounais quel est son plus grand souci par rapport à sa retraite, il vous dira sans beaucoup de surprise que c'est celui de ne pas encore avoir une maison à lui. C'est ce souci qui explique en partie la corruption et les détournements de biens dont souffre notre société.

Les camerounais ne gagnent pas suffisamment et les maisons coutent chers. Et ce besoin, parmi tant d'autres est si important et pressant que malgré les mesures d'assainissement du bien public entreprises par le gouvernement, les employés du public comme du privé (quand ils peuvent) continueront à prendre le risque de se retrouver en prisonpour s'assurer un toit au-dessus de leurs têtes. En d'autres termes, tant que le problème du logement, qui relève véritablement de la survie n'est pas réglé, on ne pourra raisonnablement s'attendre à ce que la distraction du bien public s'arrête.

Dans un pays où le revenu moyen, selon l'Institut National de la Statistique est de 36.000 FCFA et où le cadre de la Fonction Publique reçoit en moyenne 150.000 FCFA, on ne peut raisonnablement espérer que les gens résolvent ce problème eux-mêmes, sans l'aide de l'Etat. L'Etat doit en faire son problème à part entière. Il le fait déjà à travers la construction des cités et le programme des logements d'habitation sociaux en projet. Mais ce que nous suggérons ici c'est l'élaboration d'une politique nationale du logement dont le programme d'accessibilité au logement serait une composante. Une politique nationale de logement semblable à celle entreprise par le Gouvernement libyen pour loger tous les camerounais est en vue ici.

Cette politique serait en cohérence avec une certaine politique industrielle dont le volet transformation des matériaux de construction locaux viendrait en appui. On résoudrait ainsi une partie du problème de chômage et d'accès au logement pour les plus pauvres. Et la bonne nouvelle c'est qu'il peut car Il a déjà en sa possession les moyens de cette ambition.

Peut-on sérieusement envisager offrir une maison à chaque personne ? D'autres pays tels que la Libye l'ont fait. En fait il se dit que le Colonel Kadhafi avait juré, lorsqu'il est arrivé au pouvoir que ses parents ne quitteraient pas leurs maisons misérables tant que le dernier libyen n'aura pas été convenablement logé. Il a parait-il tenu sa promesse. Continuer sur la Libye

A juste titre me direz-vous, la Libye était un pays riche producteur de pétrole dont les revenus étaient supérieurs à ceux du Cameroun. Prenons alors un autre cas, celui de Cuba qui non seulement n'est pas riche en soi mais qui aussi croule sous un embargo américain vieux de près de 50 ans et qui a aussi gagné ce pari. En 1996, 85% des familles cubaines possédaient une maison selon Jim Hamberg, urbaniste et enseignant à State University de New York. Concédons-le, les habitations cubaines n'ont peut-être pas le plus grand standard de luxe, mais l'essentiel est que tous les individus soient décemment logés.

Le point que nous voulons faire ici est qu'on n'a pas besoin d'être riche en argent pour loger décemment les populations. Il faut simplement être riche. Et tous les pays sont riches en quelque ressource. La Libye était riche en pétrole, le Cuba en idéologie et en volonté politique et le Cameroun peut s'enrichir en vision et en volonté nationale. Nous avons les moyens d'offrir des logements à tous les camerounais, car nous sommes aussi riches en ressources naturelles.

Une précision cependant. Il ne s'agit pas ici d'un Etat vache à lait qui offre des biens à des citoyens qui se croisent les bras. Très peu d'Etats peuvent se le permettre et le Cameroun ne fait certainement pas partie d'eux. Le rôle de l'Etat dans ce cas-ci serait degénérer une dynamique, pourvoir au capital, assurer le risque, garantir les prêts auprès des institutions financières et assurer l'organisation efficace, honnête et transparente du programme.

Devenir riche en matériel de construction

De quel matériel a-t-on besoin pour la construction d'une maison ? De l'acier pour la structure, du ciment pour les murs et le sol, du bois pour les portes, fenêtres, le mobilier, le parquet et de la céramique pour l'équipement des toilettes et des cuisines. Le Cameroun possède tout ce matériel à l'Etat brut.La céramique et le ciment par exemple viennent du sable que nous avons en abondance.

Mais pour se lancer dans une pareille ambition, il faut être riche en matériaux de construction finis. Et l'on ne peut être riche que de ce que l'on fabrique soi-même. Aucun projet de développement n'est d'ailleurs soutenable tant que l'on achète ailleurs les éléments de fondation de ce développement. Le programme national de logement ne peut réussir que si nous fabriquons nous-mêmes sur place le matériel de construction des maisons

L'Etat pourrait dans un premier temps construire de grandes scieries (à L'est du Cameroun par exemple) et les équiper du matériel dernier-cri en la matière. Puis il passerait au recrutement d'ingénieurs, dessinateurs, stylistes camerounais ou africains ou à défaut, des étrangers hautement qualifiés pour transformer notre bois en portes, fenêtres, lits, tables, parquets, armoires, cabinets tellement bien faits qu'ils devraient être capables de faire compétition avec le matériel que nos compatriotes importent de Chine, d'Italie ou des Etats-Unis.

L'un des objectifs de ce projet serait d'ailleurs de commencer à vendre des produits finis du bois pour gagner en valeur ajoutée. Un produit fini d'excellente qualité nous mettrait même en position avantageuse sur le marché international car notre matériel sera fait de bois véritable, de bonne qualité et non de déchets de bois revêtus qui se vendent sur le marché mondial. Que fera-t-on de tous ces intérêts privés étrangers surtout, impliqués dans l'exploitation du bois ? C'est à ce niveau que la volonté ou alors le courage politique entre en jeu.

Ce produit fini pourrait alors être exporté dans les pays de la sous-région et même en Occident. Ainsi les classes moyennes et aisées camerounaises, tchadiennes, sénégalaises ou maliennes n'éprouveront plus le besoin de faire acheter leurs fauteuils, salles à manger, bars ou armoires a des milliers de kilomètres s'ils peuvent trouver une qualité meilleure tout à côté, économisant dans le processus en frais de transport et injectant ces fonds dans notre économie.

La même idée pourrait être répétée à la céramique. Pourquoi en effet, ne construirons-nous une grande usine de céramique pour fabriquer des carreaux, des bidets de toilettes et tout le matériel semblable ? Cette technologie n'est pas hors de portée (éléments d'une politique industrielle).

Le secteur privé devrait êtreassociéà cette entreprise par la stimulation des investissements privés locaux dans d'autres aspects du projet (politique de l'entrepreneuriat). En effet, l'Etat pourrait encourager des hommes d'affaires et ingénieurs locaux à mettre sur pied des usines de montage des climatiseurs, des réchauds à gaz ou de machines à laver en association avec des éléments de la diaspora ou même des partenaires privés étrangers. Cette idée n'est pas difficile àréaliser. Djeukam Tchameni avait bien pu mettre sur pied une usine d'assemblage d'ordinateurs.

Le programme National de logement voit le jour

La production en grande quantité du matériel de construction sur place amortirait son coût de production et rendrait de façon logique les prix accessibles à presque tous. Si on peut trouver aux Etats-Unis,un pays au niveau élevé et à la vie chère, des climatiseurs neufs coutant moins de 100.000 FCFA, on devrait être capable de créer un environnement économique permettant de vendre un matériel pareilà un prix abordable pour l'Africain moyen. En fait on s'attendrait à ce qu'il soit moins cher si ce matériel était fabriqué au Cameroun.

Une fois ce matériel disponible à des prix bons-marchés, il serait alors facile de mettre en œuvre le programme national de logement. Il consisterait à construire après évaluation des besoins dans les deux grandes villes, les autres chefs-lieux de Régions des maisons de taille et de standing variés pour accommoder toutes les bourses. Il y aurait ainsi des appartements à 2 et à 3 chambres dans des immeubles, puis des maisons agencées, puis des maisons individuelles pouvant aller jusqu'à 4 chambres pour les plus nantis (La typologie de logement serait alors en adéquation avec les indicateurs tels le taux d'efforts ou ceux de la structure familiale que j'ai mentionné). Un programme similaire, de plus petite dimension pourrait être mis en œuvre dans des chefs-lieux de département et des villes plus petites.

Ce programme devrait être étendu aux villages avec l'utilisation du matériel de construction local du genre briques de terres et bois sommairement travaillé. La mise à contribution de la main d'œuvre locale aiderait à baisser encore plus les coûts de construction. Seulement, dans ce cas-ci, à cause du manque ou des faibles revenus, le programme national de logement devrait être précédé et rattaché à un autre programme, décrit dans un article antérieur et intitulé : Le Développement Passe Par La Redynamisation Des Zones Rurales. On ne peut prétendre avoir résolu la crise du logement en ignorant plus de la moitié de la population. La construction en très grand nombre de maisons devrait faire baisser sérieusement le cout de chacune d'entre elles.

Sur le plan financier, de faibles taux d'intérêts devraient permettre aux individus de faire une location-vente de 10, 20 ou 30 ans, temps à l'issue duquel la maison leur reviendrait.

Il serait exigé a tous les candidats le dépôt de 1 ou 2 ans de loyer d'avance pour protéger leur investissement en s'assurant que les payements ne seront pas interrompus même en cas de perte de l'emploi. (D'autres mécanismes peuvent êtres trouvés.

Une vaste clientelle potentielle à l'étranger

L'un des obstacles majeurs non seulement au retour, mais simplement au confort moral des éléments de la diaspora est l'absence d'un pied à terre au pays natal. Au-delà du prestige social que confère le fait d'être propriétaire de maison au « pays », il résout aussi un problème réel, celui d'un endroit où vivre pendant le séjour au pays.

En effet, lorsqu'ils viennent en visite, certains d'entre eux ne peuvent plus s'accommoder les conditions modestes de la maison familiale qu'ils ont laissée des années auparavant mais ne veulent non plus aller dépenser d'énormes sommes d'argent pour loger une famille de 4 dans un hôtel de la place pendant des semaines. Avoir une maison à eux leur offre la solution idéale.

Mais de nombreuses personnes font face à une difficulté énorme dans la résolution de ce problème. Ils ne sont pas nombreux à disposer de dizaines de millions de Francs CFA pour acheter une maison d'un seul coup au cours d'un séjour alors qu'ils ont d'énormes engagements financiers dans leur pays de résidence. Ceux qui ont les moyens de construire petit à petit une maison ne trouvent pas souvent, même dans leurs propres familles des personnes capables d'exécuter la tâche avec intégrité et diligence. Un dispositif fiable qui leur permettrait de s'approprier une maison que l'on paye à 200 ou 300 euros le mois serait la solution Et c'est à ce niveau que le programme national de logement intervient.

L'autre particularité de la diaspora est que ses membres disposent de devises fortes dont notre économie a besoin. Ainsi l'ouverture à la diaspora pourrait rapporter immédiatement des fonds au programme national de logement. Sans mentionner que le fait d'avoir un pied à terre encouragerait de nombreuses personnes à rentrer au bercail.

Les gestionnaires de ce programme devront mener une campagne intense auprès de la diaspora et même des nationaux des pays étrangers qui rêvent souvent d'un autre pied-à-terre dans une région du monde où la vie ne coûte pas cher, où il fait beau a longueur d'année et où ils pourraient vivre confortablement, même à la retraite.

Si les maisons sont jolies, l'environnement immédiat agréable, le pays en paix et en sécurité, ils prendront le risque de cet investissement. A titre d'exemple, de nombreux américains et canadiens achètent des maisons et prennent leur retraite dans les pays des caraïbes tels que la Jamaïque, Trinidad et Tobago, Les Iles St Lucia et au Ghana. De nombreux français prennent leur retraite au Maroc et en Tunisie

L'ouverture à une clientèle extérieure nantie garantirait le succès de ce projet et sa forte rentabilité


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12 juillet 2014 6 12 /07 /juillet /2014 15:04
Bapès Bapès siffle la fin de la récréation pour 85 établissements clandestins

85 établissements scolaires au Cameroun ne connaitront la prochaine rentrée scolaire. Ils ont été fermés suite à un arrêté ministériel signé la semaine dernière par Louis Bapès Bapès, ministre de l'enseignement secondaire.

Ces établissements « sans papiers » sont issus des régions de l'Adamaoua, du Centre, de l'Est, du Littoral, du Nord-Ouest, de l'Ouest et du Sud-Ouest. Selon le document du ministère de l'éducation secondaire (Minesec), les 85 établissements clandestins ont été sanctionnés pour violation des formalités de création et d'ouverture, fonctionnement dans les maisons d'habitation pour ne citer que ces deux raisons.

Ainsi dans la vague de ces fermetures d'établissement, la région du littoral détient la palme d'or avec l'interdiction à 50 établissements scolaires de fonctionner. Par conséquent, le ministère en charge de l'éducation secondaire a invité les parents à consulter la liste de ces établissements « hors la loi » au siège des délégations régionales de l'éducation secondaires pour ne pas avoir les regrets à la rentrée prochaine

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12 juillet 2014 6 12 /07 /juillet /2014 15:02
Le département de science politique de l’université de Douala sous l’emprise du tribalisme

La faculté de droit, principalement le département de science politique de l'Université de Douala est la chasse gardée des « Eton » et des « Ewondo ». Ces responsables universitaires de la région du sud Cameroun, dictent leur loi et le rythme de fonctionnement dans ce département et ce, au mépris de l'intégration nationale et de l'éthique en milieu universitaire.

En effet, le département de science politique que dirige le Professeur Janvier Onana est celui qui mobilise le moins d'étudiants au sein de cet établissement, la palme d'or du nombre important d'étudiants revenant au droit des affaires que dirige le Pr Jean Gatsi, suivi du droit privé du Pr André Akam et du droit public que vient d'hériter le Pr Abiabag en remplacement du Pr Donfack affecté à Dschang.

Dans cet univers académique, la science politique ne compte qu'une vingtaine d'étudiants en 3e année contre le millier que se répartissent les autres départements à ce niveau d'études. En fait, les étudiants de la faculté de droit de l'Université de Douala, éprouvent de la peur à l'idée de s'orienter dans les filières de science politique Ce département compte curieusement moins d'étudiants que d'enseignants.

Dans les cycles de Master, les choses ne sont guère plus reluisantes pour la science politique, en dehors de l'option « études internationales » qui semble de plus en plus captiver les jeunes étudiants et qui est coordonnée par le Pr Auguste Ngueletou, mais qui bénéficie de l'aura médiatique du très populaire Pr Aboya Manassé qui y développe un attrait spécifique pour la géopolitique et la géostratégie.

Selon les enquêtes de Franklin Etoga Messi, Coordonnateur du réseau autonome pour l'éthique en milieu universitaire (REMU), l'extrême tribalisation du corps enseignant du département de science politique et les pratiques d'exclusion qui y sont ancrées, notamment orientées contre les « Bamilekés » et les « Bassa », qui y représentent le gros des effectifs dans cette faculté, est à l'origine de cette menace sur la disparition de la science politique à l'Université de Douala.

En effet, si le département de science politique de l'Université de Douala compte plus d'enseignants que d'étudiants, il compte surtout plus de 95% d'enseignants « Etons » et « Ewondo » dans ses effectifs. Une perspective arrogamment menée et entretenue par le Pr Janvier Onana et qui était encouragée par l'ancien Recteur Bruno Bekolo, qui avait validé ces recrutements qui constituent une menace violente à l'intégration nationale, de même qu'une atteinte honteuse à l'éthique en milieu universitaire.

Ces informations exclusives nous indiquent que des candidats Bassas et Bamilekés titulaires d'un Doctorat Nouveau régime avaient été refusé à Douala au profit des candidats titulaires d'un DEA qui étaient essentiellement ses frères.

Ces candidats au recrutement estimés indésirables à Douala par le Pr Onana avaient été accueillis à bras ouverts à Yaoundé, en l'occurrence le Dr Auguste Binam Bikoï et le Dr Blaise Kouamen, respectivement très bien formés à Bordeaux et à Lille, et ayant pourtant soutenus leurs thèses avec les plus brillantes distinctions.

En effet, des sources exclusives nous indiquent que le Pr Janvier Onana fonctionne avec ses « frères-enseignants » comme le chef d'une milice tribale dont il se sert dans ses combats et les manipule contre ses collègues professeurs, notamment contre le Pr Aboya Manassé qu'il déteste de manière inexplicable, mais également contre le Pr Ngueletou qu'il méprise particulièrement, surtout parce qu'il est réputé être le disciple de Luc Sindjoun.

Dans cette logique, il n'associe pas ces collègues professeurs dans la prise de décision au sein du département de science politique et s'appuie essentiellement sur sa milice tribale pour asseoir ses manœuvres en attendant sa nomination comme Doyen à la tête de cette faculté. Cette attente est devenue une obsession maladive pour lui.

En effet, absentéiste à souhait, il ne vient à Douala que pour des échéances vitales exigées in extrémis par le Doyen Akam pour la contribution de ce département à la vie de la faculté de droit. Ce refus de collaborer avec le Doyen Akam ne date pas d'aujourd'hui. Depuis le Doyen Modi Koko, puis le Doyen Sokeng, Janvier Onana ne collabore avec personne, en attendant d'être propulsé Doyen.

Entre-temps, sa « milice tribale » terrorise les étudiants et déstabilise ses collègues. Plus grave, il s'attribue l'essentiel des cours qu'il ne dispense pas, mais qu'il rétrocède à ses fidèles qui les dispensent à sa place. Ce qui peut expliquer la dégradation de la qualité des enseignements en science politique et le déménagement des étudiants vers d'autres filières, voire vers d'autres universités d'Etat.

Une source du REMU au cabinet du recteur de l'université de Douala, a indiqué que le fonctionnement des établissements est décentralisé. Conséquence, le département de science politique est devenu un établissement dans un établissement au sein de la Fac de droit. En attendant que la régression de ses effectifs ne conduise simplement à sa disparition !

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12 juillet 2014 6 12 /07 /juillet /2014 14:59
L’augmentation des salaires des fonctionnaires coûtera 30 milliards à l’Etat

Selon le ministre des Finances, l'augmentation de 5% grèvera le budget de 30 milliards de F CFA, minime en comparaison des gains

D'après les explications du ministre des Finances Lundi après-midi sur la radio publique nationale, la revalorisation du salaire des fonctionnaires de 5% telle que décidée par le président de la République le 07 juillet 2014 coûtera à l'Etat 30 milliards de FCFA sur une base annuelle. La réduction de la taxe spéciale sur les produits pétroliers quant à elle réduira les revenus de l'Etat de 15 milliards de F CFA.

«Cela est juste et raisonnable pour notre budget [...] Les ressources qui pourront être générées en matière d'investissement seront de nature à créer beaucoup plus de possibilités à l'Etat du Cameroun afin qu'il puisse améliorer les conditions de vie de ses populations en l'occurrence les fonctionnaires», a relevé Alamine Ousmane Mey.

Si l'on s'en tient aux assurances du ministre des Finances, les agents publics et le personnel militaire devraient voir un changement dans les bulletins de paie dès la fin de ce mois de juillet 2014, avec un bémol toutefois. «Le fonctionnaire a une augmentation de 5% brute. Cela sous-entend donc, sous réserve de l'application de l'impôt sur le revenu des personnes physiques et des autres contributions, qu'il bénéficiera d'un peu moins que ça. L'objectif dans cette démarche n'est pas d'assurer une rémunération forte additionnelle aux fonctionnaires, mais d'essayer de rétablir un tout petit peu l'équilibre qui aurait pu être perturbé par la récente mesure prise par le gouvernement de la République en matière d'augmentation des prix à la pompe », déclare Alamine Ousmane Mey qui n'a pas donné plus de détails sur ce que représentent les autres taxes (réduction de 50% de l'impôt libératoire, de la taxe de stationnement et de la taxe à l'essieu).

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12 juillet 2014 6 12 /07 /juillet /2014 14:58
Robert Nkili visite le chantier de l’aéroport international de Douala

Le ministre des transports effectuera demain, une visite des chantiers entrepris sur le site de l'aéroport international de Douala.

Il sera question pour lui d'apprécier l'état d'avancement des travaux d'aménagement des structures d'accueil et d'encadrement des usagers. Selon des sources du CT proches de la société des aéroports du Cameroun (ADC), ces travaux sont effectués en réponse aux nombreuses réprobations des clients sur les infrastructures et les services offerts.

Ainsi, le cout global de ces travaux de rénovation oscille 3,3 milliards de francs CFA. Selon Thomas Benoit Assoumou Owona, directeur général des aéroports du Cameroun, cette enveloppe a mis à leur disposition permettra un redécollage de l'aéroport de douala dont les infrastructures devaient vétustes.

Ces travaux qui s'achèveront en septembre prochaine sont une option irréversible pour augmenter l'évolution du trafic qui avoisine les 3,4% par an.

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12 juillet 2014 6 12 /07 /juillet /2014 14:56
Un avion disparaît sous le ciel de Douala

Un petit avion de 4 places, avec comme seul passager à son bord un pilote de nationalité américaine, a disparu dans le ciel de Douala lundi 23 juin. Ledit appareil est parti de Kano au Nigéria pour Libreville au Gabon.

C'est peu après 18h, que l'avion appartenant à la compagnie Global Aviation, a décollé de l'aéroport de Kano au Nigéria. Il se rendait à Libreville, avec une escale technique à Douala. C'est entre Kano et Douala, que l'avion a disparu.

Le dernier contact avec la tour de contrôle de l'aéroport de Douala, a été établi, pendant que l'avion survolait le Moungo, un département de la région du littoral Cameroun. Puis, il a disparu des écrans de contrôle. Il était attendu à l'aéroport de Douala, aux environs de 23h 30.

Selon une source de l'armée de l'air, l'avion volait à basse altitude. Dès l'annonce de la disparition de l'appareil, l'Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna) a immédiatement entammé les recherches avec l'appui de l'armée de l'air et des forces de sécurité camerounaise. Les recherches se poursuivent.

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12 juillet 2014 6 12 /07 /juillet /2014 14:53
La BAD a financé 91 projets au Cameroun depuis 1972

Le représentant résidant de la Banque Africaine de Développement l'a affirmé lors d'une rencontre avec le Groupement inter-patronal du Cameroun (GICAM) le 27 juin 2014 à Douala.

Selon Racine Kane, depuis 1972, le Cameroun a bénéficié de nombreux prêts et dons de la part de la BAD. Ces apports ont permis de financer 91 projets dans plusieurs domaines tels que les infrastructures, la gouvernance, l'eau et l'assainissement, l'énergie, l'agriculture et l'environnement...

Au 31 mai 2014, les sommes allouées au Cameroun s'élèvent à environ 990 milliards de F CFA. L'on note que 21 projets sont en cours de financement pour un montant global de 460 milliards de F CFA. Parmi ces projets, 5 sont issus du secteur privé. Le secteur infrastructurel se taille la part plus grosse part avec 90% du financement orienté vers les infrastructures de base. La BAD a pour objectif premier de faire reculer la pauvreté dans ses pays membres régionaux en contribuant à leur développement économique durable et à leur progrès social.

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12 juillet 2014 6 12 /07 /juillet /2014 14:51

Côte d’Ivoire: investissements étrangers en forte hausse, les entreprises françaises en tête (ministre)

 
Activités
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Abidjan - Les intentions d'investissements étrangers en Côte d'Ivoire ont plus que doublé entre 2012 et 2013, portées par les entreprises françaises, en tête dans ce domaine, s'est réjoui jeudi le ministre ivoirien de l'Industrie.

Selon un économiste, la plupart des intentions ont été converties en investissements.

Les intentions d'investissement, passées de 220 milliards de francs CFA (environ 336 millions d'euros) en 2012 à 500 milliards de FCFA (environ 763 millions d'euros) en 2013, sont tirées par les entreprises françaises, "très présentes" et "agressives" dans le pays, a estimé Jean-Claude Brou, qui n'a pas précisé le montant de leurs investissements.

Le président français François Hollande se rendra les 17 et 18 juillet en Côte d'Ivoire, dans le cadre d'une tournée africaine qui l'emmènera également au Niger et au Tchad.

La venue en Côte d'Ivoire du président Hollande devrait "renforcer ce dynamisme et accroître le nombre d'investisseurs", a espéré le ministre.

"La France est le premier investisseur en Côte d'Ivoire avec 800 entreprises, dont 160 représentant de grands groupes" hexagonaux, notamment dans les secteurs bancaire, du BTP ou du transport, avait déclaré le Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan début avril.

La construction du troisième pont enjambant la lagune abidjanaise, projet-phare du gouvernement, est ainsi le fait de Bouygues.

Les 160 entreprises, qui emploient "près de 35.000 personnes", contribuent à hauteur de 50% aux recettes de l'Etat en matière d'impôt sur les bénéfices, leurs chiffres d'affaires cumulés représentant environ 30% du PIB du pays, avait évalué M. Duncan.

Quelque 400 PME de droit local ont par ailleurs été créées par des entreprises ou ressortissants français, de même source.

La Côte d'Ivoire est engagée dans un processus de reconstruction depuis la fin de la crise postélectorale de 2010-2011 qui avait fait plus de 3.000 morts en cinq mois.

L'économie du pays a connu une croissance de 9,8% en 2012 et de 8,7% en 2013. Pour 2014 les prévisions tablent sur une croissance de "8 à 10%".

Les échanges entre la Côte d'Ivoire et la France, qui avaient chuté de plus de moitié entre 2005 et 2011, passant de 2,4 à 1 milliard d'euros (de 1.558 à 870 milliards de FCFA), sont repartis, pour atteindre 1,7 milliard d'euros (1.106,6 milliards FCFA) en 2013, selon des chiffres officiels.

La France est le deuxième exportateur vers la Côte d'Ivoire derrière le Nigeria (1 md d'euros contre 1,9).

Fin novembre, l'ancienne ministre française du Commerce extérieur, Nicole Bricq, au cours d'une visite à Abidjan, avait souhaité que le volume des échanges franco-ivoiriens atteigne 2,25 milliards d'euros en 2017.

 
 

Activités gouvernementales: Jean-Claude Brou, Ministre de l`Industrie
Photo: Jean-Claude Brou, Ministre de l`Industrie
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