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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 09:00

uel intérêt peut-on donner à cet article ? Le Président camerounais est-il un extra-terrestre qui ne doit pas tomber malade? Par ailleurs, comment ces informations nauséeuses sont-elles parvenues à ce journal ? Analyse.

Après avoir assisté à la cérémonie de «canal d'or» retransmise en direct par nos confrères de Canal 2 International, madame Biya a quitté Yaoundé avec son époux dans la journée du 1er mars 2015 pour un séjour privé en Europe, à en croire le communiqué du cabinet civil de la présidence de la République rendu public pour la circonstance. Ce voyage, d'après les sources officielles du Palais de l'Unité rentre dans la stratégie de l'Homme Lion qui montre ainsi à Shékau que le Cameroun respire et son chef avec. Mais, contre toute attente, vendredi dernier, le journal français «Le Monde», dans un article publié sur le site internet de ce quotidien, indique que Paul et Chantal Biya auraient quelques soucis de santé. Ces problèmes de santé qui ne concerneraient pas exclusivement le Président, mais aussi son épouse dont l'article dit avoir Quitté la Suisse pour aller se faire soigner en France.

Qu'est ce qui intéresse le journal «Le Monde» ? Paul Biya n'est-il pas un humain ordinaire susceptible de tomber malade à tout moment ? N'a-t-il pas le droit de consulter un médecin ? Si tel était le cas pour un homme de son âge (82 ans), n'est-il pas recommandé de faire régulièrement un check- up ? Qu'est-ce qui dérange autant la France? Le président de la République du Cameroun, élu démocratiquement, n'a-t-il pas le droit de s'accorder un repis? Pourquoi la santé de Paul Biya intéresse tant les européens ? Ou tout au moins qui se cache derrière ces insinuations dénuées de tout fondement journalistique ? Par ailleurs, comment «Le Monde» a-t-il eu accès à ces informations confidentielles au sujet du carnet de santé du chef de I'Etat ? Le secret médical est-il désormais une chimère en Europe ? Et si «Le Monde» n'était que la face visible de l'iceberg ? Une source qui a requis l'anonymat indique qu'il continue d'exister une relation étroite entre le directoire du journal «Le Monde» et l'ancien secrétaire général de la présidence de la République Marafa Hamidou Yaya actuellement en prison. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que «Le Monde» attaque ainsi le chef de l'Etat alors même qu'il se trouve en Europe. On comprend donc aisément la légèreté avec laquelle l'article a été traité.

Dans sa première version mise en ligne le vendredi 13 mars, «Le Monde» écrit: «la première dame du Cameroun n'a pas accompagné son époux en Suisse. Elle était partie du Cameroun quelques jours avant Paul Biya à destination de la France où elle suit des soins... ». Une affirmation qui n'est pas exacte, car Paul et Chantal Biya ont quitté le Cameroun ensemble le même jour (1er mars 2015 ndlr). Quelle valeur peut-on encore accorder à un tel mensonge? Si l'on n'est pas en mesure de diffuser la vraie information, il est logique de retransmettre celle rendue officielle par le cabinet civil de la présidence de la République. Comment peut-on imaginer que les informations diffusées sur la santé d'un chef d'Etat, soient si vulgarisées ! Quand on connait la notoriété de ce canard en France, on comprend aisément pourquoi cet article n'a pas été publié dans la version papier de ce journal encore moins dans sa version « adossée ». Comment une telle erreur a pu se produire, le rédacteur de l'article a-t-il respecté la procédure simple de fabrication d'un papier journalistiquement acceptable (collecte, vérification, traitement avant toute diffusion)? Le rédacteur en chef du journal «Le Monde» a-t-il relu cet article au contenu mensonger ? A-t-il au moins recoupé l'information auprès des sources camerounaises ? Pourquoi n'ont-ils pas recoupé auprès de leurs «complices» très nombreux dans la presse camerounaise ?

Il faut donc aller au-delà, questionner la psychologie de l'auteur pour comprendre que seul le désir de nuire le préoccupait. Le désir de publier des informations erronées sur le Président des camerounais. Surtout qu'après avoir vomi publiquement, en mondo vision, le très sérieux journal « Le Monde » est revenu le lendemain (14 mars) honteusement lécher ses vomissures: «la première dame du Cameroun n'a pas accompagné son époux en suisse. Elle est en France ou elle suit des soins... »

Questionnement ! Le site de ce journal a-t-il été piraté ? Que se serait-il passé s'il s'était agi du président Hollande ou d'Angela Merkel? Pour mémoire, en 1981, François Mitterrand venait d'être élu président. Son médecin dépiste aussitôt qu'il souffre d'un cancer de la prostate. Le président français anxieux lancera à son ami Roland Dumas: «je suis fini». Seulement, Mitterrand restera tout de même accroché au pouvoir pendant deux mandats (14 ans ndlr). Pourtant tous les journalistes français étaient au parfum de la situation. Même la classe politique a ignoré ce «détail» question de sauver non pas Mitterrand l'individu, mais l'institution président de la République. «Le Monde» existait-il à cette époque? Bien que la réponse soit affirmative, pourquoi est-il resté silencieux? Cependant, le monde entier a vu Mitterrand s'éteindre lentement sans qu'on ne divulgue sa maladie. En fin Biya doit-il devenir marseillais ou bordelais pour bénéficier de la «clémence» de la presse française? Paul Biya est au pouvoir depuis fin 1982, toutefois il a toujours été élu démocratiquement, et les observateurs français venus lors de la dernière élection présidentielle ont approuvé cette réélection.

L'espoir reste cependant que le chef de l'Etat comprenne finalement que les milliards de francs régulièrement versés à une certaine Patricia Balme peuvent aider à améliorer les conditions d'existence de la presse au Cameroun. Or, la presse camerounaise est permanemment insultée par les «creatures et les créations» du président Biya. Mais, en lisant l'article du journal «Le Monde», on se poserait une seule question: «La racaille est finalement où ? à Paris ou à Yaoundé ? La petite racaille qui se nourrit des prébendes des prisonniers de luxe. La récente victoire diplomatique du chef de l'Etat sur Boko Haram dérange les acteurs et les complices sournois de cette nébuleuse.

Au final, l'on peut se référer à une chanson actuellement célèbre au Cameroun. «Si ça t'énerve saute ! Cale en l'air ! ». De toute manière, le Cameroun entend saisir le conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) pour que justice soit rendue au sujet de cette énième diffamation.














uel intérêt peut-on donner à cet article ? Le Président camerounais est-il un extra-terrestre qui ne doit pas tomber malade? Par ailleurs, comment ces informations nauséeuses sont-elles parvenues à ce journal ? Analyse.

Après avoir assisté à la cérémonie de «canal d'or» retransmise en direct par nos confrères de Canal 2 International, madame Biya a quitté Yaoundé avec son époux dans la journée du 1er mars 2015 pour un séjour privé en Europe, à en croire le communiqué du cabinet civil de la présidence de la République rendu public pour la circonstance. Ce voyage, d'après les sources officielles du Palais de l'Unité rentre dans la stratégie de l'Homme Lion qui montre ainsi à Shékau que le Cameroun respire et son chef avec. Mais, contre toute attente, vendredi dernier, le journal français «Le Monde», dans un article publié sur le site internet de ce quotidien, indique que Paul et Chantal Biya auraient quelques soucis de santé. Ces problèmes de santé qui ne concerneraient pas exclusivement le Président, mais aussi son épouse dont l'article dit avoir Quitté la Suisse pour aller se faire soigner en France.

Qu'est ce qui intéresse le journal «Le Monde» ? Paul Biya n'est-il pas un humain ordinaire susceptible de tomber malade à tout moment ? N'a-t-il pas le droit de consulter un médecin ? Si tel était le cas pour un homme de son âge (82 ans), n'est-il pas recommandé de faire régulièrement un check- up ? Qu'est-ce qui dérange autant la France? Le président de la République du Cameroun, élu démocratiquement, n'a-t-il pas le droit de s'accorder un repis? Pourquoi la santé de Paul Biya intéresse tant les européens ? Ou tout au moins qui se cache derrière ces insinuations dénuées de tout fondement journalistique ? Par ailleurs, comment «Le Monde» a-t-il eu accès à ces informations confidentielles au sujet du carnet de santé du chef de I'Etat ? Le secret médical est-il désormais une chimère en Europe ? Et si «Le Monde» n'était que la face visible de l'iceberg ? Une source qui a requis l'anonymat indique qu'il continue d'exister une relation étroite entre le directoire du journal «Le Monde» et l'ancien secrétaire général de la présidence de la République Marafa Hamidou Yaya actuellement en prison. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que «Le Monde» attaque ainsi le chef de l'Etat alors même qu'il se trouve en Europe. On comprend donc aisément la légèreté avec laquelle l'article a été traité.

Dans sa première version mise en ligne le vendredi 13 mars, «Le Monde» écrit: «la première dame du Cameroun n'a pas accompagné son époux en Suisse. Elle était partie du Cameroun quelques jours avant Paul Biya à destination de la France où elle suit des soins... ». Une affirmation qui n'est pas exacte, car Paul et Chantal Biya ont quitté le Cameroun ensemble le même jour (1er mars 2015 ndlr). Quelle valeur peut-on encore accorder à un tel mensonge? Si l'on n'est pas en mesure de diffuser la vraie information, il est logique de retransmettre celle rendue officielle par le cabinet civil de la présidence de la République. Comment peut-on imaginer que les informations diffusées sur la santé d'un chef d'Etat, soient si vulgarisées ! Quand on connait la notoriété de ce canard en France, on comprend aisément pourquoi cet article n'a pas été publié dans la version papier de ce journal encore moins dans sa version « adossée ». Comment une telle erreur a pu se produire, le rédacteur de l'article a-t-il respecté la procédure simple de fabrication d'un papier journalistiquement acceptable (collecte, vérification, traitement avant toute diffusion)? Le rédacteur en chef du journal «Le Monde» a-t-il relu cet article au contenu mensonger ? A-t-il au moins recoupé l'information auprès des sources camerounaises ? Pourquoi n'ont-ils pas recoupé auprès de leurs «complices» très nombreux dans la presse camerounaise ?

Il faut donc aller au-delà, questionner la psychologie de l'auteur pour comprendre que seul le désir de nuire le préoccupait. Le désir de publier des informations erronées sur le Président des camerounais. Surtout qu'après avoir vomi publiquement, en mondo vision, le très sérieux journal « Le Monde » est revenu le lendemain (14 mars) honteusement lécher ses vomissures: «la première dame du Cameroun n'a pas accompagné son époux en suisse. Elle est en France ou elle suit des soins... »

Questionnement ! Le site de ce journal a-t-il été piraté ? Que se serait-il passé s'il s'était agi du président Hollande ou d'Angela Merkel? Pour mémoire, en 1981, François Mitterrand venait d'être élu président. Son médecin dépiste aussitôt qu'il souffre d'un cancer de la prostate. Le président français anxieux lancera à son ami Roland Dumas: «je suis fini». Seulement, Mitterrand restera tout de même accroché au pouvoir pendant deux mandats (14 ans ndlr). Pourtant tous les journalistes français étaient au parfum de la situation. Même la classe politique a ignoré ce «détail» question de sauver non pas Mitterrand l'individu, mais l'institution président de la République. «Le Monde» existait-il à cette époque? Bien que la réponse soit affirmative, pourquoi est-il resté silencieux? Cependant, le monde entier a vu Mitterrand s'éteindre lentement sans qu'on ne divulgue sa maladie. En fin Biya doit-il devenir marseillais ou bordelais pour bénéficier de la «clémence» de la presse française? Paul Biya est au pouvoir depuis fin 1982, toutefois il a toujours été élu démocratiquement, et les observateurs français venus lors de la dernière élection présidentielle ont approuvé cette réélection.

L'espoir reste cependant que le chef de l'Etat comprenne finalement que les milliards de francs régulièrement versés à une certaine Patricia Balme peuvent aider à améliorer les conditions d'existence de la presse au Cameroun. Or, la presse camerounaise est permanemment insultée par les «creatures et les créations» du président Biya. Mais, en lisant l'article du journal «Le Monde», on se poserait une seule question: «La racaille est finalement où ? à Paris ou à Yaoundé ? La petite racaille qui se nourrit des prébendes des prisonniers de luxe. La récente victoire diplomatique du chef de l'Etat sur Boko Haram dérange les acteurs et les complices sournois de cette nébuleuse.

Au final, l'on peut se référer à une chanson actuellement célèbre au Cameroun. «Si ça t'énerve saute ! Cale en l'air ! ». De toute manière, le Cameroun entend saisir le conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) pour que justice soit rendue au sujet de cette énième diffamation.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 08:58

Les choses se compliquent pour Gérard Kuissu Mephou. L’activiste politique et journaliste interpellé dans la soirée du samedi 14 mars 2015 en compagnie de trois autres membres de l’Association « Tribunal article 53 », a été transféré à Yaoundé. Selon Benjamin Guiffo, l’une des trois personnes interpellées avec lui puis relâchées dans la nuit de samedi à dimanche, le coordonnateur de l’organisation pro-démocratie a été écroué, dans la cellule appelée « Pentagone » au Secrétariat d’Etat à la défense (Sed). Il accuse les responsables de la légion de gendarmerie du Littoral de « violation » des droits de son camarade. « Il a été déporté dans la capitale à 6 heures du matin alors qu’il devait être entendu en présence de son avocat à 10 heures comme convenu dimanche. Il aurait été plutôt entendu en l’absence de son conseil hier autour de 17 heures », s’indigne Benjamin Guiffo. Ce dernier indique qu’il n’en sait pas plus sur le sort réservé à Gérard Kuissu Mephou. Idem pour la représentante du Tribunal article 53 à Yaoundé, Bergeline Domou, qui n’aurait, à entendre notre interlocuteur, pas pu approcher le coordonnateur de Tribunal article 53.

Pour l’instant, l’on se mobilise pour soutenir et faire libérer Gérard Kuissu Mephou. Au moins trois avocats dont l’un venu de Douala, vont le prendre en charge sur le plan judiciaire. Ils ont été constitués pour la plupart par un collectif de militants et activistes de la société civile composé de l’organisation de défense des droits de l’homme Rhedac, du parti politique Cpp, de l’association Cameroun O’Bosso et Amnesty international. La dernière organisation citée a saisi les autorités et la Commission nationale des droits de l’homme et libertés. Au cours de son séjour à la Légion de Gendarmerie du Littoral, Kuissu Mephou aurait été interrogé sur le « piratage » du site Internet de la présidence de la République du Cameroun. Les membres de l’association qu’il dirige et le collectif qui exige sa libération dénoncent une violation de ses droits.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 08:53


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Dernière mise à jour: 16-Mar-2015 - 23h06
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Cameroun - Santé du couple présidentiel: Issa Tchiroma Bakary réagit aux allégations du Journal Le Monde

 

 


 8 Réactions
Le ministre de la Communication a donné la position du gouvernement camerounais, ce lundi 16 mars 2015 à Yaoundé au cours d’une sortie médiatique
Issa Tchiroma Bakary
Photo: (c) Archives

Le ministre de la Communication a donné la position du gouvernement camerounais, ce lundi 16 mars 2015 à Yaoundé au cours d’une sortie médiatique. Lire l’intégralité de son propos ci-dessous:

 





"Mesdames, Messieurs les Journalistes,

Chers Invités,

Mesdames, Messieurs,

Une fois de plus, l’actualité nous amène à nous retrouver aujourd’hui, 72 heures seulement après notre dernière rencontre, pour échanger sur un autre sujet, d’une préoccupation tout aussi importante.

Je vous souhaite donc à tous et à toutes une chaleureuse bienvenue, et je vous remercie d’avoir répondu si promptement à l’appel que je vous ai adressé il y a quelques heures seulement.


Mesdames, Messieurs les Journalistes,

Chers Invités,

Mesdames, Messieurs,

Le 13 mars dernier, le Journal français le Monde a publié dans son édition en ligne, un article faisant état de ce que le couple présidentiel camerounais actuellement en séjour privé en Europe, serait en fait en butte à de graves problèmes de santé, qui l’auraient amené à consulter des spécialistes notamment en Suisse, pour ce qui est du Chef de l’État, et en France, en ce qui concerne la Première Dame.

Pris en flagrant délit de fausse nouvelle, le Journal français a, à trois reprises, modifié le même article, dans la première version duquel il avait commencé par affirmer que le couple présidentiel avait quitté le Cameroun séparément, alors qu’au vu et su de tout le monde, le Président de la République et Madame Chantal Biya avaient embarqué ensemble dans le même avion le 1er mars 2015 à l’Aéroport International de Yaoundé-Nsimalen.

Le Gouvernement de la République du Cameroun apporte un démenti catégorique aux allégations abjectes et malveillantes proférées par le journal « Le Monde ».

Le Gouvernement camerounais dénonce la désinvolture et le manque de professionnalisme affichés par ce journal à la réputation et à la notoriété jusque-là établies.

Le Chef de l’État, Son Excellence, Paul BIYA et son épouse, se trouvent actuellement en séjour privé en Europe et leurs états de santé respectifs n’appellent aucune préoccupation.

Le Président de la République et la Première Dame se portent parfaitement bien.

Le Chef de l’État est et demeure plus que jamais aux commandes de la République, où qu’il se trouve et à tout moment de l’action qu’il mène.

Il tient la barre ferme, droit dans ses bottes.

Tous les Camerounais, tous les investisseurs et l’ensemble de nos partenaires doivent en avoir l’assurance.

Le Chef de l’État, Son Excellence Paul BIYA et son épouse, regagneront bientôt le Cameroun à l’issue de leur séjour privé en Europe. Ils continueront, comme ils le font du reste actuellement, à vaquer à leurs occupations à leurs tâches quotidiennes.

Le peuple camerounais n’est pas dupe de la malveillance, de la conspiration sordide et à peine voilée, qui sous-tendent ces attaques à répétition menées contre notre pays par médias interposés.

Mais ces contempteurs et autres oiseaux de mauvais augure doivent savoir que jamais ils n’auront raison de la détermination de la nation camerounaise et de son Chef, Son Excellence Paul BIYA, à conduire notre pays vers son destin prodigieux et son essor inexorable.

Le Président Paul BIYA a l’habitude de dire que les richesses prodigieuses dont la nature a doté notre pays, appartiennent aux Camerounais de toutes les générations ; et il a souvent ajouté qu’il y veille personnellement et qu’il en sera ainsi.

Est-ce là le grief fait au Cameroun et à son Chef, et qui nous vaut autant d’adversité et d’inimitié de la part de nos prédateurs ?

Est-ce parce que le Chef de l’État du Cameroun s’est ainsi posé en gardien jaloux de cette fortune nationale, que des forces embusquées et tapies dans l’ombre, cherchent obstinément à le déstabiliser et partant, à détruire notre nation tout entière?

Je saisis donc cette occasion malheureuse – une de plus, où notre pays se trouve injustement attaqué – pour appeler les Camerounais à l’extrême vigilance, face aux manœuvres de diversion, de distraction et de sédition dont nous sommes la cible, au moment même où il est plus que jamais nécessaire de concentrer toutes nos énergies et de mobiliser l’ensemble de nos ressources, afin de porter l’estocade à la secte terroriste et criminelle « Boko Haram », dans son dessein funeste et tyrannique de déstabilisation de notre nation.

J’invite donc, au nom du Gouvernement, toutes les populations camerounaises, à continuer d’apporter un soutien sans faille au Chef de l’État, Son Excellence Paul BIYA, Chef des Armées, ainsi qu’à nos forces de défense et de sécurité engagées dans ce combat, qui est un combat à la fois juste, légitime et citoyen.

 

À vous, Mesdames, Messieurs les Journalistes, je vous demande de ne pas prêter le flanc aux manœuvres de manipulation multiformes auxquelles vous pourriez être exposés, du fait de la volonté destructrice de certains ennemis de notre patrie, et de continuer d’informer les opinions publiques nationales et internationales, dans le respect des valeurs de paix, d’unité, de solidarité et de citoyenneté qui caractérisent notre nation.

Je vous remercie de votre aimable attention."

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 08:51

 



Douala, Manchester United, Gijon, Dani Ndi se confie

Formé à Daga FC de Douala, puis au Centre de formation de Manchester United, Dani Ndi s’est établi depuis trois ans en Espagne, au sein du Sporting Gijon, club de deuxième division. Titulaire à 18 reprises en 20 matchs disputés cette saison, l’international camerounais fait l’unanimité au sein de son équipe où il excelle à son poste de milieu offensif.

 
 
commentaires

Son talent est inné. Volker Finke a récemment décidé de le convoquer en sélection fanion du Cameroun. Camfoot est allé à sa rencontre. Le joueur de 19 ans revient sur ses débuts, son évolution, et parle de sa convocation et de ses ambitions. Entretien exclusif.

A 19 ans vous vous apprêtez à vivre votre première expérience avec les Lions A. Quel est votre état d’esprit ?
Ça fait vraiment plaisir. Je suis très heureux. J’ai reçu la nouvelle de ma convocation par mon manager, puis ma famille. Et j’étais chez moi ici en Espagne.

Vous y avez cru sur le coup ?

J’avoue que non ! Ils m’ont dit de visiter rapidement le site de camfoot.com qui avait publié la liste. Je l’ai fait à partir de mon téléphone et …j’ai crié. C’était une grosse surprise. Au même moment j’ai prié, pour remercier le seigneur parce que c’est grâce à lui que tout se passe comme je le souhaite.

Et qu’est-ce que vous souhaitez ?

Mon ambition, c’est d’être le meilleur quand je suis dans un terrain de football. Je souhaite atteindre le plus haut niveau afin de pouvoir aider ma famille et toutes ces personnes qui souffrent dans le monde entier : les malades, les orphelins, les prisonniers.

Comment faites-vous pour déjà penser aux autres alors que vous êtes encore tout jeune ?

Parce que je viens d’une famille pauvre. Et malgré mon jeune âge, j’ai eu ma petite expérience.

Justement peut-on en savoir plus sur vous ? Qui est Dani Ndi ?

Dani Ndi est un jeune footballeur professionnel camerounais qui a grandi dans son pays jusqu’à l’âge de 14 ans. Au début, comme c’est le cas pour beaucoup d’enfants, ma maman n’était pas d’accord que je joue au football avec des amis, ou des matchs des inter-quartiers. Ce n’était pas facile pour elle la première fois que je suis sorti de mon quartier pour aller avec des amis faire des tests dans un Centre de formation qui se trouve à la Cité Sic (quartier de Douala, Ndlr.). A cette occasion, je crois avoir impressionné ceux qui étaient venus regarder. Ce fut le début de mon histoire. J’ai fait le Lycée bilingue de Deïdo, puis je suis parti du Centre de la Cité Sic pour Young Stars de Bonamoussadi qui est devenu Daga FC. Et c’est à partir de là que tout a basculé : j’ai commencé à faire des voyage à l’étranger, alors que je n’avais que 15 ans. J’ai été retenu par des recruteurs de Manchester United qui m’ont envoyé dans l’un de leurs Centres au Ghana. Après quelques mois au Ghana, j’ai rejoint le grand Centre de Manchester United en Angleterre. Six mois plus tard, je suis revenu au Cameroun, convoqué en sélection cadette. Et c’est de la sélection U17 que je pars pour déposer mes valises en Espagne, au sein du Sporting Gijon où j’ai commencé en équipe réserve durant deux ans. Les débuts n’ont pas été faciles, j’avais des difficultés à parler espagnol et à m’intégrer dans le jeu, mais je me suis adapté rapidement. Lors de ma troisième année (celle en cours, Ndlr.) je suis passé professionnel parce que le coach de l’équipe réserve a été muté en équipe première. Et donc il est monté avec moi dans ses bagages.

Vous êtes donc professionnel grâce à vos rapports avec votre entraîneur ?

Non. Je pense que c’est d’abord à cause de mes performances. Je suis le seul noir de cette équipe. Je suis conscient que je dois travailler plus que les autres pour garder la confiance de mon staff. Et je suis content parce que nous avons un bon rang au classement. J’ai la confiance du coach et de tous mes coéquipiers. C’est le plus important. Maintenant que je suis convoqué en sélection A de mon pays, je sais qu’il va falloir encore plus travailler. Je dois continuer à rester humble, simple, toujours dans le respect des aînés. J’irai à ce regroupement surtout pour apprendre.

Et peut-être chercher aussi à vous faire une place dans les choix du sélectionneur ?

C’est important d’être apprécié par son entraîneur, de par son jeu. Je ferai ce qu’on me dira de faire, en essayant de m’exprimer sur le terrain, balle aux pieds. Je suis milieu offensif, c’est un poste délicat.

Merci à vous…

C’est moi qui vous dis merci !

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 08:50

 

Au Cameroun, le métier de journalisme n'est plus qu'une affaire prioritairement reservée aux hommes. Les femmes journalistes membres de l'Association dénommée " Journalistes d'action, femmes de coeur (JAFEC), ont tenu à le démontrer en organisant le 03 mai 2010 à Yaoundé une conférence débat qui avait pour thème "Femmes journalistes et engagement syndical".La coordinatrice nationale de cette association légalisée en juillet 2007 à Douala, Jeanine Fankam, en service au quotidien gouvernemental Cameroon tribune, a choisi comme intervenants à cette conférence, des voix et noms  bien connus du public camerounais, notamment Nta à Bitang, vice-président de l'Union des Journalistes du Camerioun(UJC), par ailleurs enseignant de journalisme; Jean Marie Amougou Zambo, syndicaliste; Emmanuel Mbédé,enseignant de journalisme à l'ecole Superieure des Sciences et Techniques de l'information et la communication(ESSTIC); Juliet Mbella journaliste et syndicaliste.

Les objectifs visés par cette association des femmes journalistes, sont entre autres de savoir le dégré d'implication des femmes journalistes dans le mouvement syndical; Mesurer le rôle joué par les femmes journalistes dans les négociations de la convention collective; Apprécier les avancées de cette convention et informer davantage sur le sujet; Mieux faire connaître la JAFEC; et susciter l'adhésion des femmes journalistes, responsables des médias, des organismes nationaux et internationaux aux idéaux de JAFEC.

Il faut dire que cette conférence a connu outre la présence des professionnels des médilas publics et privés, mais aussi celle de nombreux jeunes élèves-journalistes, ainsi que les chefs d'entreprisdes de presse ou leurs representants. Le ministre de la communication (Mincom), Issa Tchiroma Bakary, qui présidait cette cérémonie, a , dans son discours, réitéré son soutien  et ses sincères encouragements à cette Association, qui comme le dira la coordinatrice nationale Jeanine Fankam, est "laïque, apolitique et à but non lucratif".

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 08:46

Le Président du Nigeria, Goodluck Jonathan
A quelques jours des élections présidentielles et législatives au Nigeria, le chef de la Commission électorale a déclaré ce lundi que le Nigeria est prêt pour des élections présidentielles et législatives libres et pacifiques.

A l’approche des élections au Nigeria, prévues le 28 mars, le pays est en ébullition. Après les multiples reports de la commission électorale pour des raisons de sécurité, les élections vont se dérouler dans une dizaine de jour dans le pays. Lors d”une conférence de presse, ce lundi, à Abuja, Attahiru Jega, le chef de la Commission électorale a précisé que « nous avons fait tout ce qui était humainement possible pour organiser des élections qui seront libres, justes, crédibles et pacifiques ».

Offensive contre Boko Haram

L’armée nigériane mène avec l’aide des soldats tchadiens, nigériens et camerounais, une offensive majeure contre le groupe islamiste Boko Haram. En dépit de la reprise de plusieurs villes du Nigeria aux mains de Boko Haram, la sécurité dans certaines zones du Nigeria demeure toujours préouccpante avec les attentats qui se multiplient dans les grandes villes du nord.

Les exactions commises par Boko Haram ont fait des centaines de milliers de déplacés dans le nord-est du pays. Ces derniers n’auront certainement pas la possibilité de voter, ce qui met en doute la régularité des élections. Selon Attahiru Jega, 81% des cartes d’électeurs ont été distribuées au niveau national et des cartes ont été mises à la disposition des déplacés dans les camps du nord du pays.

Lors de l’élection présidentielle, le Président Goodluck Jonathan sera opposé à l’ancien général Muhammadu Buhari.





 




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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 08:44
CAMEROUN :: Guy Lobe s’en est allé :: CAMEROON

cameroun,guy,lobe,sen,est,alle,cameroon,CAMEROUN :: Guy Lobe s’en est allé :: CAMEROONLa star du makossa des années 80 a tiré sa révérence lundi à l’Hôpital général de Yaoundé. La nouvelle est tombée dans la nuit de lundi. De sources médiatiques, souffrant depuis un temps déjà, il aurait finalement succombé à un AVC. Il était devenu célèbre dès sa première sortie « Dégager » en 1984. Guy Lobe créateur de nombreux titres à succès : entre autres « Mon ami à moi », « Solitude », « Union libre », « Coucou », « Malinga », a accompagné divers artistes, à l’instar de Papillon, tout au long de leur carrière.

Le monde de la musique est sous le choc, car il perd un autre ponte du makossa, alors qu’il vit en ce moment le premier anniversaire du décès de Lapiro de Mbanga.

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15 mars 2015 7 15 /03 /mars /2015 19:19

 



Champions League : L’Espérance de Tunis est à Douala

Une délégation de l’Espérance sportive de Tunis séjourne à Douala. Les Mkachkha (La souriante), comme on les surnomme sont dans la capitale économique du Cameroun en prélude à leur rencontre aller des 16es de finale de la champions league africaine. Ils vont affronter leur adversaire camerounais, Cosmos du Mbam au stade de la réunification de Douala dimanche 15 mars à 15h30.

Le 14 mars 2015
 
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commentaires

Le vol spécial ayant à son bord les joueurs, officiels et supporters de l’Espérance de Tunis a foulé le tarmac de l’aéroport international de Douala à 16h ce jour. Une fois au sol, les membres de la délégation ont effectué les formalités d’usage, avant de rallier leur hôtel.

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Les joueurs et officiels ont pris leur quartier à l’hôtel Pullman (ex Méridien), tandis que la presse et les supporters déplacés pour la circonstance, ont été logés à l’hôtel Ibis, situé à moins de cinq minutes de Pullman. « On n’a pas voulu logé les journalistes avec les joueurs pour éviter les problèmes » nous a confié le responsable de la communication de l’équipe.

 


Le programme

L’entraîneur et le capitaine donnent une conférence de presse samedi 14 mars à 11h. La reconnaissance du stade est prévue à 15h30, heure du match comme l’exige la Confédération africaine de football (Caf).

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15 mars 2015 7 15 /03 /mars /2015 19:17

rontière avec le Nigeria


Soldats de l’armée camerounaise
Un stock d’armes appartenant au groupe terroriste Boko Haram a été découvert par l’armée camerounaise, ce samedi 14 mars 2015, à la frontière entre le Cameroun et le Nigeria.

Grosse prise de l’armée camerounaise qui a découvert, ce samedi 14 mars 2015, un stock d’armes appartenant au groupe terroriste Boko Haram, dans la ville de Gambaru, au nord-est du Nigeria, à la frontière entre les deux pays.

Le stocks en question comprenait des canons, des lance-roquettes, des mortiers, et des obus. Il était caché dans une maison abandonnée. Après une opération de ratissage du Bataillon d’intervention rapide (BIR), une force spéciale de l’armée camerounaise, les armes saisies ont été transférées à Maroua, dans le nord du Cameroun, indique L’Expression.

Alertées par des menaces d’attaques de Boko Haram dans des localités du Nord, les forces de défense et de sécurité du Cameroun ont renforcé leur dispositif opérationnel conjoint avec les forces tchadiennes venues en renfort mi-janvier. Depuis cette date, Boko Haram est en train de subir de lourdes pertes, entraînant un affaiblissement du groupe dirigé par le redoutable Abubakar Shekau. Ce dernier a d’ailleurs porté allégeance à l’Etat Islamique.

Selon certains observateurs de la scène politique africaine, cette nouvelle décision de Boko Haram de rejoindre le groupe Etat Islamique n’est rien d’autre qu’un signe d’affaiblissement, de la secte qui serait en train de s’essouffler

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15 mars 2015 7 15 /03 /mars /2015 19:15

Les incohérences dans les propos de l’Italien, Porzio Giovanni Francesco, lui ont couté quelques heures dans les cellules de la police à Maroua tout comme ses accompagnateurs camerounais. Arrivé au camp des refugiés nigérians à Minawao jeudi dernier, Porzio qui s’est présenté comme un fonctionnaire du HCR a passé près de trois heures avec les refugiés.

De Minawao, Porzio Giovanni Francesco et ses accompagnateurs ainsi qu’un chauffeur qu’il avait recruté à Maroua ont mis le cap vers Mabass dans le Mayo Tsanaga où l’armée camerounaise est au front. La couleur de peau de l’italien a rapidement attiré l’attention des services des renseignements de la ville de Mokolo.

Lors des interrogatoires avec le commissaire du commissariat spécial de Mokolo, Porzio Giovanni Francesco a dit qu’il était un journaliste italien. Mais ce dernier qui venait de visiter le camp des refugiés ne possédait aucune accréditation et il était sur le point d’aller là où les troupes avaient pris position. Sur le passeport de Francesco, la mention profession porte plutôt « Volontaire ». Une fouille de l’italien par la police a permis aux éléments du commissariat spécial de découvrir une carte indiquant les positions stratégiques des armées camerounaise et nigériane.

Cette carte et les incohérences dans les propos de l’Italien ont obligé le police à le conduire à Maroua où une enquête a été ouverte après avoir mis les concernés en garde à vue. La pression de l’ambassade de l’Italie au Cameroun ainsi que le ministère des affaires étrangères a contraint la police à libérer Porzio Giovanni Francesco et ces accompagnateurs sans toutefois savoir les «vraies» raisons de sa visite.En compagnie de trois camerounais, Porzio Giovanni Francesco a été arrêté avec une carte détaillée des points stratégiques des armées camerounaise et nigériane au front de guerre

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