17 juillet 2017
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Côte d'Ivoire: Flingage de militaires ex-rebelles à Korhogo, la suspicion d'un plan en vue des jeux de la francophonie monte dans les rangs
Vue de cadavres samedi à Korhogo
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africapress.com - Samedi 15 Juillet 2017 - La tension est montée d'un cran dans les casernes cette nuit après les tueries constatées à Korhogo Rechercher Korhogo comme rapportés à par des sources concordantes sur place.
Alors que le calme était constaté dans les casernes, des individus non identifiés ont fait irruption aux aurores ce samedi matin et ont ouvert le feu sur des militaires au camp de la Compagnie territoriale. Le bilan est lourd, une dizaine de corps criblés de balles recensés par nos sources sur place.
"On a rien compris, on était tranquille, y'avait rien à signaler et d'un coup on a vu des types cagoulés habillés en militaires qui nous ont tiré dessus avant de disparaitre dans la nature, c'était l'enfer, on a été pris par surprise" explique un sous-officier contacté qui jusqu'à cette heure reste interrogatif quant à la tuerie.
Du côté des militaires issus de l’ex-rébellion on suspecte un plan pour les accuser de déstabilisation en vue des jeux de la francophonie.
"On est pas aveugle, tout ce qui se passe avec les ex-démobilisés à Bouaké depuis que leurs chefs soient allés à Abidjan et aient sans doute magouillé avec les gens du pouvoir, les amalgames avec nous autres intégrés dans l'armée, n'est pas clair, c'est trop gros, y'a des règlements de compte politique en cours et nous servons d'alibi parfais avec l'attention internationale des jeux de la francophonie" poursuit notre interlocuteur.
Alors que des événements du genre sont par ailleurs également survenus dans la nuit à Bouaké et Abidjan, le 16 juin dernier, nous alertions sur un "Vent de perturbation des jeux de la francophonie Rechercher jeux de la francophonie à des fins de règlement de compte politique".
A suivre...
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Alors que le calme était constaté dans les casernes, des individus non identifiés ont fait irruption aux aurores ce samedi matin et ont ouvert le feu sur des militaires au camp de la Compagnie territoriale. Le bilan est lourd, une dizaine de corps criblés de balles recensés par nos sources sur place.
"On a rien compris, on était tranquille, y'avait rien à signaler et d'un coup on a vu des types cagoulés habillés en militaires qui nous ont tiré dessus avant de disparaitre dans la nature, c'était l'enfer, on a été pris par surprise" explique un sous-officier contacté qui jusqu'à cette heure reste interrogatif quant à la tuerie.
Du côté des militaires issus de l’ex-rébellion on suspecte un plan pour les accuser de déstabilisation en vue des jeux de la francophonie.
"On est pas aveugle, tout ce qui se passe avec les ex-démobilisés à Bouaké depuis que leurs chefs soient allés à Abidjan et aient sans doute magouillé avec les gens du pouvoir, les amalgames avec nous autres intégrés dans l'armée, n'est pas clair, c'est trop gros, y'a des règlements de compte politique en cours et nous servons d'alibi parfais avec l'attention internationale des jeux de la francophonie" poursuit notre interlocuteur.
Alors que des événements du genre sont par ailleurs également survenus dans la nuit à Bouaké et Abidjan, le 16 juin dernier, nous alertions sur un "Vent de perturbation des jeux de la francophonie Rechercher jeux de la francophonie à des fins de règlement de compte politique".
A suivre...
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