Cette sortie du HCR interview au lendemain de la publication un article sur le site de Rfi le 12 juillet, dans lequel le HCR est accusé de ne pas dissuader les réfugiés qui rentrent dans leur pays, bien que les conditions de vie et de sécurité y soient encore précaires.
«Lorsque le camp a ouvert en 2013, il était conçu pour héberger 30 000 personnes, aujourd’hui Minawao est saturé. Dans ces conditions, les rumeurs selon lesquelles la situation s’améliore au Nigeria rencontrent un écho particulier. Entre ceux qui y croient et ceux, résignés, qui pensent qu’il « vaut mieux mourir chez soi », comme le raconte plusieurs témoins, les départs se multiplient. Le HCR ainsi que les autorités camerounaises et nigérianes sont pourtant censées garantir une bonne information aux candidats au retour. S’assurer que les Nigérians connaissent la situation qui prévaut dans leur région d’origine». Peut-on lire dans cet article.
Ci-dessous, la réaction du HCR: