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20 septembre 2016 2 20 /09 /septembre /2016 10:01

africapress.comcom – Vendredi 16 Septembre 2016 – De grandes sociétés de gardiennage prospèrent à Abidjan au détriment de jeunes ivoiriens que ces structures emploient misérablement.

Les risques liés à l’activité sont nombreux. Une dame vigile rencontrée par Koaci.com exprime sa peine après un braquage qu’elle a endurée.


« Je suis accusée d’être la complice des voleurs » déclare-t-elle avec une mâchoire amochée par une crosse d’arme à feu. A plus de 35ans cet agent de sécurité squatte le domicile d’une proche à Adjamé 220 logements. L’ordonnance médicale restait encore une préoccupation pour elle pendant le passage de Koaci.com.

Récemment, Edy Koula le président de l'Union nationale du patronat des entreprises privées de sécurité de Côte d'Ivoire (UNAPEPSCI) confiait sur la place publique combien « les demandes ne cesse d’affluer » pour des prestations. Relevant ainsi les sollicitations croissantes des entreprises de sécurités privées. Cela, autant dans le secteur public que privé.


Edy koula n’a pas manqué de faire référence à l’après attentat de Grand Bassam. Car depuis lors, la tâche des vigiles c’est énormément accru.

Cependant au niveau des équipements de travail des employés des sociétés de gardiennage, rien n’a changé. Les masculins supportent cet uniforme délabré et d’autres humiliations. Mais à voir ces femmes insérées dans le secteur et confrontées aux difficultés d’hygiène « un cri de cœur » retentissant afflige.

Les salaires sont payés avec incertitude entre le 10 et le 15 du mois et varient de 50000fcfa à 90000fcfa respectivement pour les agents et les contrôleurs. Sans aucune assurance et sans aucune sécurité sociale. « Le salaire est payé par orange money » témoigne un agent requérant l’anonymat.

Des agents de sécurité plongés eux-mêmes dans l’insécurité morale et physique « faute d’emploi » disent-ils.


Nombre parmi ces vigiles espèrent « économiser pour un concours à la fonction publique » afin de sortir de cette précarité aiguë.

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